Aller au contenu principal

« On n’installe personne en élevage » annonce Olivier Desveaux (Equicer)

« On n’installe personne en élevage » de chevaux, annonce Olivier Desveaux, conseiller entreprise chez Equicer (CERFrance) lors d’un colloque sur l’économie dans la filière équine (Réseau REFErences), le 29 mars.

© François d’Alteroche

«On installe des jeunes en exploitation laitière, en production de vaches allaitantes. A la fin de la période de remboursement des prêts, on imagine un atelier de production» équine, continue-t-il. Il fait part ainsi de la très difficile rentabilité des élevages de chevaux français et du risque d’investissement non rentable lors de l’installation, plombant la structure par la suite. Il note également que «les charges salariales et sociales pèsent lourdement dans les structures équestres». «La marge de sécurité» de la trésorerie «est assurée par l’augmentation du délai de paiement auprès des fournisseurs» observe-t-il à propos des centres équestres (dette LMT fournisseurs : 49%) et des éleveurs de chevaux de sports (dette LMT fournisseurs : 57%). En France, le recul des naissances de chevaux de sport, de courses et de traits s’est poursuivi en 2015 avec une baisse de 3% des effectifs.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
À 10 h 30, un groupe d’agriculteurs s’est réuni devant le magasin Leclerc de Pithiviers. Ils ont mené une action d’étiquetage des produits étrangers (miel, sucre, fruits, pâtes à tartiner…) et sensibilisé les consommateurs. Cette initiative visait à dénoncer en particulier la concurrence déloyale que subit la France.
Des actions dans le Loiret pour dénoncer le ras-le-bol 📹
La FNSEA 45 et les Jeunes agriculteurs du Loiret se sont joints vendredi 26 septembre aux différentes actions qui ont maillé…
Publicité