Aller au contenu principal

Viande 
Oies, chapons et canards mulards bio en vente directe à la ferme 

Installée depuis 2017 sur la ferme familiale en Essonne, Éloïse Le Grand, 29 ans, propose des volailles festives bio pour les fêtes de fin d’année.

Éloïse Le Grand
Éloïse Le Grand élève une quarantaine de cochons de races françaises à l’année.

À 29 ans, Éloise Le Grand a l'agriculture biologique chevillée au corps. « Par conviction, précise la jeune éleveuse, installée au Val-Saint-Germain (Essonne), mais aussi parce que j'entends travailler d'une certaine façon, dans le respect de l'animal ». 

Quatrième génération d'agriculteurs, elle a rejoint son père il y a quatre ans pour former avec lui un Gaec auquel devrait se joindre son frère l'année prochaine.

Sur la ferme, à chacun son domaine. Son père, passé en bio sous l'impulsion de sa fille, s'attèle aux grandes cultures (blé, orge, triticale, féverole, maïs, betterave, luzerne, sarrazin, tournesol et pois), sur près de 270 ha, et la jeune femme se charge d'élever et de préparer à la vente volailles et cochons.

Les animaux sont nourris avec les céréales et protéagineux de la ferme et pour maîtriser toute la chaîne depuis l'élevage jusqu'à la découpe de ses volailles, Éloïse Le Grand a créé un atelier d’abattage sur place. Pour les porcs, elle fait en revanche appel aux services de l’abattoir de Houdan (Yvelines) et à l’atelier de découpe de Rambouillet. 

Sa production de viande et d'œufs est écoulée sur sa ferme en vente directe. L’éleveuse a aménagé un magasin où les clients se précipitent chaque fin de semaine, après avoir pris soin de passer commande sur la page Facebook de la Ferme des sueurs.

Depuis le premier épisode de confinement, Éloïse Le Grand s'est rapprochée de huit autres agriculteurs du territoire pour proposer une gamme plus étendue de produits fermiers locaux (légumes bio, farine, pain bio, miel, bière, chips, laitages, fromages, pâtes artisanales…). Ces derniers font de même sur leur exploitation avec ses volailles et cochons et « tout le monde y trouve son compte ». 

Elle l'assure, le premier confinement a changé la donne : « Les gens affluent dans nos fermes, ils veulent consommer local mais se déplacer le moins possible pour trouver un maximum de produits sur un même lieu ». 

Photo : Éloïse Le Grand élève une quarantaine de cochons de races françaises à ­l'année.

 

Recette de compotée d'oie

Pour 6 à 8 pers. Préparation : 35 min ; cuisson : 2 à 3 heures.
Faire revenir des morceaux d'oie (2,5 kg environ), 1 kg d'oignons et 500 g échalottes émincées. Faire bouillir. Mouiller avec 1 l de vin blanc, bien mélanger. Ajouter 4 carottes en rondelles et 6 tomates en morceaux.
Cuire 2 à 3 heures. Égoutter quand l'oie est refroidie. Mettre le jus au frigo, le dégraisser quand il est froid. 
Pendant ce temps, désosser la viande.
Réchauffer la sauce avec un verre d'armagnac. Faire bouillir, mélanger avec la viande.
Accompagner de pommes de terre, de pâtes fraîches ou de riz.

 

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité