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Opération de remise en culture d’une friche : production et solidarité

À l’initiative de la FDSEA 77 et des JA 77, une friche industrielle, située à Darvault, a été remise en culture lundi 11 mars. Le bénéfice de la récolte sera versé à une association caritative.

Douze ans après une première action de remise en culture de friches dans ce secteur par la FDSEA 77 et les JA 77, des tracteurs ont convergé dès 8 heures lundi 11 mars vers une parcelle qui n’est plus cultivée à Darvault alors que le développement de cette zone d’activité est à l’arrêt.

Rapidement, trois tracteurs attelés d’une charrue suivis d’un tracteur équipé d’outils pour le travail du sol et d’un semoir sont entrés en action sous le regard du maire de Darvault, Fabrice Jeulin, et de la présidente de la communauté de communes du Pays de Nemours, Valérie Lacroute. Tout au long de la matinée, une vingtaine d’agriculteurs se sont relayés pour effectuer les travaux.

« Le bénéfice obtenu sera remis à une ou des associations locales. Nous y tenons », insiste Henry Canault, président du canton de Nemours, à l’initiative de l’opération soutenue par les JA du secteur.

Ainsi, 10 des 13 hectares de cette parcelle — le merlon étant exclu de l’opération —, située le long de l’autoroute A6, ont été ensemencés d’orge de printemps, une culture phare du secteur. Semences et intrants sont fournis par la coopérative locale Terres bocage gâtinais, dont la présidente, Corinne Bonnet, était présente.

Cette belle opération couvait depuis plusieurs mois. « En tant qu’agriculteurs, nous sommes des producteurs. Si nous comprenons le développement économique des communes, voir des parcelles laissées à l’abandon est pour nous incompréhensible alors que notre métier est de produire et que la souveraineté alimentaire est sur toutes les lèvres. On reprend possession temporairement de cette parcelle, qui sera rendue quand le projet aboutira », insiste le secrétaire adjoint de la FDSEA 77 et président d’un canton du sud-Seine-et-Marne, Pascal Verrièle.

Alors que cette action symbolique allie sensibilisation au gaspillage du foncier et bonne action, tous les acteurs (agriculteurs, promoteur et collectivité) ont joué le jeu à travers la signature d’une convention d’occupation temporaire, renouvelable le cas échéant.

Rendez-vous pour la moisson du cœur l’été prochain.

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