Aller au contenu principal

Viande
Opération jeunes bovins dans les lycées : le bilan

Le bilan d’une opération de valorisation de jeunes bovins menée dans les restaurants scolaires de trois lycées franciliens a été dressé le 4 juillet.

Nemours (Seine-et-Marne), lundi 4 juillet. Une rencontre entre la Région, Interbev Île-de-France et la chambre d'Agriculture a permis de dresser le bilan de l'opération jeunes bovins menée dans trois lycées.
Nemours (Seine-et-Marne), lundi 4 juillet. Une rencontre entre la Région, Interbev Île-de-France et la chambre d'Agriculture a permis de dresser le bilan de l'opération jeunes bovins menée dans trois lycées.
© L.G.D. - Horizons

Région Île-de-France, Interbev Île-de-France et Chambre de région travaillent depuis plusieurs mois à la structuration d’une filière bovins viande pour la restauration scolaire régionale. Dans ce cadre, une opération pilotée par la Région en partenariat avec la chambre d’Agriculture, l’interprofession du bétail et des viandes, Restau’Co et des opérateurs qui ont l’habitude de travailler avec le Conseil régional a été menée au printemps dernier. Trois jeunes bovins de 15 à 17 mois de races limousine (élevage Quaak, opérateur Huguier frères), charolaise (élevage Richard, opérateur les établissements Lucien), Limousine (élevage Benz, opérateur Socopa Le Neubourg) ont été entièrement valorisés au sein des cantines des lycées de Meaux (Seine-et-Marne), Osny (Val-d’Oise) et Monsoult (Val-d’Oise).

Le but de l’opération était de valoriser des animaux à l’équilibre. Dans le même temps, des chefs de cantines ont pu se former à l’école de la boucherie à Paris afin de valoriser une carcasse entière.

Le bilan de cette opération, dont l’idée germe depuis 18 mois à la suite d'une réunion Viandes de bœuf label rouge à Échouboulains, a été dressé le lundi 4 juillet à Nemours en présence notamment de la vice-présidente de la région en charge de l’agriculture et de l’alimentation, Valérie Lacroute, de son homologue en charge des lycées, James Chéron, du président d’Interbev Île-de-France, Philippe Dufour, et en visio de la déléguée spéciale au bio et circuits courts à la région, Marianne Duranton.

« La grosse inquiétude portait sur le coût pour la cantine, a rappelé Philipe Dufour. L’opération a permis de montrer les choses. La transparence de tous les acteurs de la filière est nécessaire pour mener à bien ce type de projet ».

Au final, la viande piécée sous vide est arrivée à 12,50 euros le kg, contre 9 euros/kg en début d’année (un chiffre qui devrait être en hausse) ce qui a une incidence sur le coût du menu. Toutefois, différentes pistes peuvent être explorées pour suppléer à ce surcoût : une réduction de la portion au profit de la qualité et du local, par équilibre en valorisant des morceaux ailleurs… Rappelons que nous sommes dans un contexte de hausse de certaines catégories de carcasses comme les jeunes bovins et les réformes laitières (viandes destinées en grande partie à la restauration collective).

Alors que la région sert 27 millions de repas par an au sein des lycées franciliens, une interrogation porte sur les volumes pouvant être fournis par les éleveurs franciliens. Si l’ensemble des broutards (exporté à 70 % en Italie) sont finis dans la région, 4,31 millions de repas pourraient être couverts auxquels peuvent s’ajouter les races laitières.

« Aujourd’hui la production n’est pas en place Il faut que les animaux soient engraissés », a alerté le président d’Interbev Île-de-France.

À la suite de ce bilan, les partenaires doivent travailler sur les données, construire un modèle et étudier sa viabilité afin d’aboutir à un cahier des charges pour l’appel d’offre marché du jeunes bovins qui ouvre en mars 2023. « Un travail de gestionnaire où les cours ne peuvent pas s’envoler et de structuration des filières doivent être menés simultanément », a conclu Marianne Duranton qui appelle à fixer un calendrier pour valoriser l’expérimentation, communiquer auprès des lycées, rencontrer l’ensemble de la filière pour massifier les volumes et définir précisément le cahier des charges.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Vivez la mobilisation en direct de Bruxelles 📹
Plus de 11 000 agriculteurs européens ont manifesté hier à Bruxelles, dont plus de 4 000 Français à l’appel de la FNSEA et des JA…
Publicité