Opération Silobalies reussie

Du grain au pain en passant par le silo de Saint-Firmin, tout a été dit, tout a été montré et surtout tout a été réussi lors des Silobalies, le samedi 28 septembre.

Initiée par Benoît Rousselet, maire de Saint-Firmin-des-Près, cette opération portes ouvertes a permis aux habitants de «  regarder autrement  » ce silo Axéréal qui marque tant leur commune, mais auquel ils ne font même plus attention tellement il est intégré au paysage de la Beauce.

«  Dans ce contexte d’agribashing, ça nous fait du bien de parler de nos métiers, a annoncé Vincent Michelet, agriculteur et administrateur Axéréal. Nous participons à l’agriculture la plus sûre au monde et c’est important de le dire  !  ».

À travers les nombreuses animations proposées tout au long de l’après-midi (visites guidées, stands ludiques autour des céréales et de l’alimentaire, expositions, causeries…), l’événement Silobalies a mis un coup de projecteur sur ce «  carrefour des agriculteurs  », avec l’objectif d’apporter au grand public une approche plus réaliste et plus pondérée du métier, des coopérateurs, des agriculteurs, des salariés du groupe qui font fonctionner ces lieux de collecte et d’entreposage des récoltes, mais aussi des impératifs de collecte, de stockage et de vente.

Après avoir félicité cette «  belle initiative  », les officiels ont rappelé dans leurs discours la vocation agricole du territoire, son importance dans la vie économique, pour rebondir sur les sujets d’actualité et les difficultés rencontrées par la profession.

«  Les élus prennent des décisions tous les jours sur leur commune, au niveau départemental, régional et national, qui impactent très fortement notre métier d’agriculteurs, de collecteurs céréaliers et de transformateurs, pour faire et vendre des produits de qualité. Comment peut-on traiter les agriculteurs de la sorte  ?, a lancé le président d’Axéréal, Jean-François Loiseau. Les agriculteurs, coopératives, le syndicalisme et les chambres d’Agriculture doivent se serrer les coudes. Ce qui se passe autour du monde agricole et agroalimentaire est inadmissible. Certes, la transformation agricole est nécessaire, mais elle demande de l’innovation et donc du temps. Or, ce temps n’est pas le même que celui des politiques. Nous devons prendre du bon sens paysan  !  ».

Doriane Mantez