Aller au contenu principal

PAC : la FNSEA demande de la stabilité dans les règles

ALERTE. La FNSEA alerte le ministre de l’Agriculture sur la mise en œuvre de la PAC et les évolutions rendues possibles par les règlements communautaires.

© Pol Emile/CE

Dans un courrier adressé au nouveau ministre de l’Agriculture, la FNSEA a souhaité rappeler à Stéphane Travert, en amont des notifications à remettre à la Commission européenne, les attentes de notre syndicat.

En effet, la dernière réforme de la PAC a fait l’objet en France d’une mise en œuvre particulièrement délicate, longue et complexe. Nous sommes en juillet 2017, et les agriculteurs français sont seulement sur le point de recevoir la notification de leurs portefeuilles de DPB pour l’année 2015, pourtant règlementairement prévue au plus tard le 1er avril 2016.

Sur la déclinaison nationale de la réforme de 2013, la FNSEA avait construit sa position fédératrice sur une approche globale, responsable et équitable :

• globale, par la complémentarité des réponses qui tiennent compte de la grande diversité de la Ferme France et de ses    systèmes de production ;
• responsable, pour assurer à chacun de ces systèmes un développement économique viable ;
• équitable, pour conforter les filières et les territoires les plus en difficulté, notamment l’élevage.

L’ensemble des arbitrages rendus par le gouvernement en octobre 2013 actait la nécessité d’éviter les évolutions brutales pour permettre aux exploitations de s’adapter, en ayant conscience que les différentes modalités d’application de la PAC (verdissement, couplage, transfert entre piliers, paiement redistributif, convergence) sont interdépendantes et forment un équilibre fragile.

Pour la FNSEA, une rupture de cet équilibre, à l’occasion de cette notification du 1er août, constituerait en réalité une réforme à mi-parcours de la PAC. « Un exercice qui à l’évidence, ne peut être conduit sérieusement en trois semaines et qui d’autre part serait prématuré à l’aube de la réflexion que vous allez vous-même engager, Monsieur le Ministre, pour la préparation de la PAC 2020» explique-t-elle dans le courrier.

Fort du besoin de stabilité dans les règles de la PAC, et compte tenu du contexte de crise économique qui perdure dans de trop nombreux secteurs, le Conseil d’Administration de la FNSEA a considéré à l’unanimité que les modalités des soutiens de la PAC ne devaient pas être modifiées en 2018 et que les curseurs devaient rester au niveau de 2017, notamment en terme de transfert p1/p2 et de surprime des 52 premiers ha.

Suivez nous sur Twitter

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité