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Panneaux photovoltaïques sur bâtiment : une réelle opportunité

Produire de l’électricité en collectif via l’implantation de panneaux solaires sur les bâtiments représente une réelle opportunité pour le monde agricole. Les FDSEA de la région Centre-Val de Loire s’emparent du sujet.

© Lolita Grandgérard

En adoptant la loi relative à la transition énergétique, la France s’est dotée d’objectifs ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables qui doivent représenter 23 % de la consommation énergétique totale d’ici 2020. Pour favoriser leur déploiement, l’Etat français subventionne les énergies vertes à hauteur de trois milliards d’euros par an.

Une vraie opportunité
Le monde agricole entend bien s’emparer de cette opportunité. De plus en plus d’agriculteurs profitent d’une baisse sensible du prix des modules photovoltaïques et du soutien public pour faire construire des bâtiments neufs dont les toitures produisent de l’électricité. Chaque kWh d’électricité injecté sur le réseau par le producteur est vendu à EDF, qui est obligé pour une durée de vingt ans d’acheter cette énergie à un prix fixé par arrêté. Ce mécanisme assure le remboursement intégral des capitaux investis dans le bâtiment.

Tout agriculteur qui souhaite installer des panneaux photovoltaïques d’une puissance crête inférieure à 100 kW peut bénéficier de cette obligation d’achat. Au-delà de 100 kW, il faudra répondre à un appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie et proposer un prix d’achat pour l’électricité produite en risquant de ne pas se voir octroyer le contrat d’achat du fait de la compétition entre les offres.
Un tel projet peut s’inscrire dans une démarche collective : la FDSEA du Loiret peut accompagner des groupes d’agriculteurs dans la constitution de sociétés portant le projet de construction (ou de rénovation) des bâtiments agricoles sur lesquels sont installés des panneaux solaires.

C’est l’exemple de la FDSEA de l’Indre, qui s’est investie dans la création et le suivi administratif de sociétés d’agriculteurs telle que la SAS Indre Agri SolElec composée de 47 agriculteurs (mise en service de 19 centrales photovoltaïques en 2015 et projet de 68 autres d’ici fin 2019). Et les associés partagent ce constat : la mutualisation des coûts de construction des bâtiments et des frais de raccordement au réseau, ainsi qu’une plus grande marge de négociation avec tous les partenaires du projet (banques, assurance, entrepreneurs du BTP) permettent de faire baisser fortement le coût du projet.
Pour toute information complémentaire sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur vos bâtiments, contactez la FDSEA du Loiret.

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