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Patrice Joseph élu à la présidence de la SNPR

Réunie en congrès les 12 et 13 mars à Paris, la Section nationale des propriétaires ruraux de la FNSEA a placé l’Eurélien Patrice Joseph à sa tête. Il succède à Josiane Béliard.

Compte tenu du contexte lié à l’épidémie de coronavirus qui a légitimement suscité quelques craintes, les choses se sont un peu accélérées. Ainsi, le congrès de la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) qui s’est déroulé les 12 et 13 mars à Paris, a adapté sa procédure pour permettre l’élection de son bureau dans la foulée de celle de son conseil d’administration sans attendre les huit jours prévus normalement.

Et c’est Patrice Joseph qui a été élu à la présidence de la structure, prenant ainsi la suite de Josiane Béliard.

« Josiane Béliard et Bernard Maloiseaux — l’ex-secrétaire général de la SNPR, NDLR — partent sur un bon bilan en ayant obtenu un accord avec les fermiers pour une rénovation du fermage. Je n’ai plus qu’à continuer. Le terrain a été bien préparé, il n’y a plus qu’à semer », souligne-t-il.

Cet accord en six points a été âprement négocié ces trois dernières années, le terrain d’entente sur les deux derniers points ayant été trouvé le 14 janvier.

Maintenant, Patrice Joseph a été convoqué par l’Assemblée nationale avec son collègue de la section des preneurs (SNFM), pour intégrer cet accord dans la future Loi foncière.

Mais le nouveau président a d’autres chantiers à mener au cours de son mandat de trois ans : « Nous allons travailler sur tout ce qui est fiscalité. Par exemple, il serait bien que les bailleurs hors cadre familial aient le même barême fiscal que les autres. Là, ils sont matraqués. À mon avis, avec la crise qui arrive, les capitaux fonciers ne vont pas perdre de valeur. Notre objectif essentiel est aussi de limiter le travail à façon. Nous propriétaires, nous pensons qu’un fermier sera mieux avec un voisin qu’avec une entreprise. Il faut lutter contre la désertification rurale », insiste Patrice Joseph.

Autre dossier dans ses tiroirs, le développement du photovoltaïque au sol, « surtout dans les départements du sud où les propriétaires ne trouvent pas de locataires. Dans les régions de grandes cultures, il me semble que si les fermages étaient en augmentation significative, cela éviterait les tentations ».

Les propriétaires vont tout faire également pour agrandir leur cercle au delà des anciens exploitants : « Il y a quatre millions de propriétaires et beaucoup n’ont jamais cotisé à la MSA, il faudrait que nous leur proposions des services pour qu’ils nous rejoignent à la FNSEA ».

Hervé Colin

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