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Perdrix grises : une reproduction catastrophique

La reproduction de la perdrix grise, et dans une moindre mesure du faisan, a été fortement impactée par les conditions climatiques du printemps.

La perdrix grise.
© Archives Horizons

À quelques jours de l’ouverture officielle de la chasse en Seine-et-Marne, une question est sur toutes les lèvres : le petit gibier sera-t-il au rendez-vous ? Concernant la perdrix grise, emblème des plaines de brie, la reproduction est très mauvaise.

Suite aux conditions climatiques des mois de mai et juin — fortes précipitations, ensoleillement réduit et faibles températures —, plus des trois-quarts des poules perdrix se sont retrouvées sans jeune. À cela s’est ajoutée une éclosion en pleine moisson des couvées de recoquetage d’où, à nouveau, un fort taux de mortalité.

Cette situation n’est pas propre à la Seine-et-Marne, tout le centre du bassin parisien étant impacté.

La FDC 77 appelle les chasseurs à la plus grande vigilance et à ne pas chasser les perdrix naturelles. Des efforts importants seront nécessaires pour remonter la population de reproducteurs au cours des saisons prochaines.

Si l’indice de reproduction est meilleur pour le faisan que pour la perdrix, il reste inférieur à la normale.

Quant à la population en lapin, elle est correcte. Quelques cas isolés de myxomatose sont signalés.

Enfin, aucun outil de mesure ne permet de connaître le niveau de reproduction du lièvre. Seules les analyses de cristallins au fil de la campagne de chasse permettent de connaître la part de jeunes. En cette saison particulière, le gibier migratoire sera au cœur de toutes les attentions.

Bonne nouvelle pour la bécasse, la reproduction semble intéressante.

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