Aller au contenu principal

Moisson : peut-on cumuler débit de chantier et préservation du sol ?

Pour gagner en productivité, les agriculteurs investissent dans des machines de plus en plus grosses, moissonneuses-batteuses comprises. Ce poids n’est pas sans conséquence sur le tassement du sol. Julien Hérault, conseiller en agroéquipement, livre des clés pour concilier débit de chantier et préservation des sols.

Selon Julien Hérault, pour compenser l’impact des lourdes machines sur le sol, il faut un système de production agronomiquement cohérent.
Selon Julien Hérault, pour compenser l’impact des lourdes machines sur le sol, il faut un système de production agronomiquement cohérent.
© Pexels/Wolfgang Weiser

Des moissonneuses de plus en plus larges, avec des trémies toujours plus volumineuses, et donc des machines lourdes et onéreuses… « À première vue, on peut affirmer que la course au suréquipement est mauvaise pour les finances, et mauvaise pour le tassement du sol », avance Julien Hérault, conseiller indépendant en agro­équipement. Lors du salon Innov-agri, le 5 juin à Essigny-le-Grand (Aisne), il animait une conférence sur le thème Cumuler débit de chantier et préservation des sols. En réalité, investir dans de grosses machines n’est « pas si déraisonné  ». « Les agriculteurs sont en recherche de productivité, car les SAU (Surfaces agricoles utiles) augmentent et les UTH (Unités de travail humain) régressent ». Cette problématique concerne également les chantiers de moisson.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Les préparatifs battent leur plein, comme ici pour la communication dans les commerces et aux bords de routes. L'installation sur site prendra deux jours et mobilisera une quarantaine d'adhérents au moins.
Terre en fête : la ruralité à l’honneur à Dadonville ce dimanche
Plongez au cœur de la ruralité ce dimanche 14 septembre à Dadonville avec Terre en fête ! Animations, animaux, matériel…
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
Publicité