Aller au contenu principal

Peyret fils : une ETA à taille humaine

En 2011, Didier Peyret a créé, avec son fils Vianney, une entreprise de travaux agricoles à Châteaudun (Eure-et-Loir) qui travaille de concert avec une entreprise du Loiret, Prest’agri.

Didier Peyret et son fils Vianney ont créé en 2011 à Bonneval, l’ETA Peyret fils.
Didier Peyret et son fils Vianney ont créé en 2011 à Bonneval, l’ETA Peyret fils.

« Le travail conjoint avec Prest’agri, qui est installée à Tournoisis (Loiret), permet plus de souplesse dans le système, de mieux répondre à la demande et de faire face aux grosses ETA. Mais nous restons deux entités séparées », explique Didier Peyret, qui a fondé avec son fils Vianney en 2011, une entreprise de travaux agricole à Châteaudun, nommée avec une pointe d’humour, l’ETA Peyret fils.

De fait, une part du matériel est en commun et les deux entreprises comptent ainsi quatre employés permanents.

Le lancement de l’entreprise n’a pas été facile : « Au début, ça n’a pas été simple de démarcher de nouveaux clients qui ne faisaient pas encore appel à une ETA, car nous ne voulions pas bouleverser le marché. D’autant plus que nous n’avions pas de matériel... Avec le premier client, nous avons décidé d’acheter une moissonneuse et ça s’est déclenché », explique Didier Peyret qui a bénéficié à ce moment du soutien de la concession Depussay.

Aujourd’hui, l’entreprise se développe en suivant la progression de l’extension du parcellaire dédié à la betterave ou à la pomme de terre.

De fait, l’ETA a beaucoup investi dans la culture de la pommes de terre -  implantation, buttage et récolte - qui demande du matériel spécifique, ainsi que sur la betterave.

« C’est plus compliqué en moisson, il y a beaucoup de prestataires », constate l’entrepreneur.

Aujourd’hui, les deux entreprises arrachent 1 000 hectares de betteraves, en sèment 600, s’occupent de 140 hectares de pommes de terre et moissonnent environ 1 000 hectares de céréales. Elles font aussi du travail de A à Z.

« Le marché est en constante progression », constate Didier Peyret, « de nombreux agriculteurs aujourd’hui n’ont plus les moyens de remplacer leur moissonneuse. Mais nous ne cherchons pas à devenir une grosse entreprise, la gestion de la main-d’œuvre est très compliquée. »

Il ajoute : « Avec les nouvelles technologies et le matériel que nous utilisons, nous avons besoin de personnel très qualifié. C’est aussi pourquoi nous avons voulu former un apprenti. De plus, nos clients sont très attachés à leur chauffeur...  »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité