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Portrait
Philippe Lustrat, la faune dans l’objectif

Passionné depuis son plus jeune âge par la faune de la forêt de Fontainebleau, Philippe Lustrat vient de publier un ouvrage richement illustré et apportant de précieux conseils pour observer les animaux.

Originaire d’Arbonne-la-Forêt (Seine-et-Marne) au cœur de la forêt de Fontainebleau, Philippe Lustrat a l’habitude de s’y promener depuis l’enfance et ce milieu l’a toujours passionné.

« Jeune, j’étais également attiré à la télévision par Caméra au poing, la première émission sur les animaux sauvages. Je voulais alors faire des films d’animaux », explique le photographe et écologue de profession, spécialisé en chauves-souris.

Si le numérique lui a grandement facilité la tâche, depuis l’hiver dernier, il a recommencé à travailler comme à ses débuts afin de retrouver les sensations de l’époque, même si c’est beaucoup plus difficile. Il réalise également une multitude de vidéos dont il extrait des photographies.

Plus de vingt ans après la parution d’un premier ouvrage sur les animaux de la forêt de Fontainebleau, Philippe Lustrat récidive « pour montrer le visage actuel » de ce massif, dans un ouvrage plus conséquent.

Toutes les espèces animales présentes, en particulier les mammifères, avec leur statut, les techniques pour les observer et les trouver se retrouvent dans ce livre richement illustré publié chez un éditeur local, Les éditions du Puits fleuri.

« Beaucoup de gens disent aller en forêt et ne rien voir. Il faut leur expliquer comment faire », note-t-il. À titre personnel, Philippe Lustrat effectue des sorties quotidiennes, sa maison étant en lisière des bois. Il travaille essentiellement à l’affût.

Camouflé, cela peut prendre des heures mais permet d’observer la faune sans la déranger. La prise de vue est le temps le plus court. Par exemple, quand le photographe trouve un terrier de renard, il revient régulièrement l’observer.

Des balades à cheval en forêt lui permettent de « voir les animaux autrement, bruits, odeurs et angle de vision étant différents ».

Son autre passion le conduit en Roumanie pour observer deux à trois fois par an (sauf en 2020, crise sanitaire oblige) les animaux dans les grandes montagnes sauvages des Carpates. « Ours et loups m’attirent, relève Philippe Lustrat, qui apprécie ces étendues peu fréquentées. En France, il y a du monde partout. Les forêts sont petites et très fréquentées ».

Il a également eu l’occasion de les observer dans les années 1980 en Pologne, à la frontière de la Russie. Une expérience inoubliable tant pour sa faune que pour le contexte géopolitique de l’époque.

Philippe Lustrat met aussi en ligne ses vidéos sur Youtube :

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