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Phytos : face à la pression sociétale, la FNSEA va proposer sa «trajectoire de progrès»

Après le discours d'Emmanuel Macron à Rungis qui confirmait son objectif d'élimination progressive des produits phyto, et en plein débat sur l'interdiction du glyphosate en Europe, la FNSEA allume un contre-feu, avec une trentaine d'organisations agricoles (ses sections spécialisées, les chambres d'agriculture, Coop de France, Acta...) et para-agricoles (Axema, UIPP, IBMA...).

© JC Gutner

Ces organisations ont annoncé lors d'une conférence de presse le 14 novembre, qu'elles travaillaient ensemble à définir de nouveaux objectifs de réduction des phytosanitaires, qu'elle communiqueront au travers d'un «contrat de solutions». Pour éviter des interdictions brutales, la FNSEA souhaite proposer au gouvernement «une trajectoire de progrès pour la protection des plantes», qui pourrait aller plus loin que le plan Ecophyto 2. Ce «contrat de solutions» devrait être dévoilé au premier trimestre 2018. Le syndicat a posé dix questions à ses partenaires pour établir de nouveaux objectifs. «La société veut aller plus loin, nous disons banco !», a expliqué Eric Thirouin, en charge de l'environnement à la FNSEA. Le syndicat souhaite reprendre la main dans ces débats, et «sortir de la pétaudière» qu'est devenu le débat sur les phytosanitaires, a expliqué sa présidente Christiane Lambert.

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