Aller au contenu principal

Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza

La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur Fleur de colza. Rencontre.

Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
© H.C. - Horizons

Cela fait plus d'un an maintenant que l'image de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Tremblay-les-Villages) en Eure-et-Loir, est utilisée pour illustrer la démarche « huiles engagées » de Lesieur sur ses bouteilles d'huile Fleur de colza. Nous le rencontrons début avril, pour qu'il nous explique comment il s'est retrouvé là.

« Ils auraient préféré une femme… »

« Au départ, ça ne devait pas être moi, ils auraient plutôt préféré une femme… Si je suis en photo sur les bouteilles, c'est peut-être parce que je suis représentant de la Fédération française des producteurs d'oléagineux (Fop) en Eure-et-Loir et que cette démarche se fait principalement avec des agriculteurs du secteur. La démarche vise à répondre aux souhaits des consommateurs. Les exploitants engagés, ils sont quelques centaines, se doivent de respecter un cahier des charges et perçoivent une meilleure rémunération pour leurs graines ».

Cela va faire une vingtaine d'années que Pierre Pelletier est engagé dans cette démarche : « Le choix des pratiques mises en œuvre se fait avec les conseils de la coopérative. Il s'agit d'abord d'obtenir un colza robuste en septembre, ce qui permet de réduire l'utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ensuite, nous raisonnons les apports d'engrais, on désherbe mécaniquement si c'est possible. Il y a également un volet de préservation de la biodiversité. Enfin, tout doit être tracé et il y a des audits réguliers ».

« Lesieur voulait montrer que les agriculteurs s'engagent avec une vidéo d'explication et la photo sur la bouteille. Ils sont venus une demi-journée pour faire des photos. Finalement, les gens ne font pas trop attention. En dehors de ceux qui savaient, il n'y a que deux ou trois personnes qui m'ont reconnu. Ça n'a pas changé ma vie, sourit l'exploitant. Mais je fais toujours partie du groupe de travail, ce qui me permet de voir autre chose. Être administrateur de la Fop, c'est intéressant ».

Encore un an

Pierre Pelletier a signé un contrat de droit à l'image pour deux ans, il devrait donc figurer sur les bouteilles vertes encore un an…

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité