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« Plan Climat » : La solution passe par les grandes cultures

Le plan Climat, présenté jeudi 6 juillet, a fixé l’ambition de la France d’en finir avec les énergies fossiles et de s’engager dans la neutralité carbone. Il souhaite encourager le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique : une ambition partagée par les organisations de grandes cultures, qui appellent à en exploiter les atouts.

© CAIA / V. MArmuse

Les grandes cultures sont une formidable pompe à carbone, grâce à l’efficacité de leur photosynthèse, capable de capter 290 millions de tonnes de carbone par an. Elles sont le point de départ d’une bioéconomie durable qui produit et transforme le carbone de la biomasse pour nourrir les hommes et les animaux, substituer le carbone fossile par les énergies renouvelables que sont les biocarburants et le biogaz et  séquestrer du carbone en augmentant la matière organique dans les sols.

Il importe donc d’encourager leur contribution à la transition énergétique, à l’amélioration environnementale, et à la solidarité des territoires par le développement de nouvelles filières : néo-matériaux, chimie du végétal, méthanisation, les biocarburants, bio-combustibles, bio-fertilisants, ... Toutes ces « filières vertes », renouvelables, sobres, innovantes et créatrices de valeur et d'emplois répondent durablement à nos besoins et contribuent dans le même temps, à réduire nos déficits protéiques et commerciaux tout en relevant les défis énergétiques et climatiques.

Il est donc urgent d’encourager le développement des grandes cultures et de leurs nouveaux usages et de profiter ainsi pleinement de leurs externalités positives grâce à une règlementation et une fiscalité adaptées. Les biocarburants et les biogaz doivent ainsi être exemptés de taxe carbone, leur taxation étant un non-sens écologique. Plus globalement, les états généraux de l’alimentation devront reconnaître les atouts des cultures qui vont au-delà d’une alimentation de qualité et à la portée de tous.

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