Aller au contenu principal

Aides
Planification écologique : un guichet Projets territoriaux ouvert

FranceAgriMer a ouvert un guichet Projets territoriaux dans le cadre de la planification écologique. Le point sur le dispositif.

© J.L. - Horizons / illustration

FranceAgriMer a ouvert un guichet sur les projets territoriaux dans le cadre de la planification écologique. Ce dispositif vise à accompagner le développement en France des filières des produits agricoles, aquacoles, agroalimentaires, accélérer la transformation de ces secteurs (hors filières légumineuses et biologiques pris en charge par des dispositifs spécifiques), et appuyer la mise en œuvre territoriale des projets ayant pour objectif la réduction de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et des risques liés.

Les bénéficiaires sont les acteurs des filières agricoles, de l’aquaculture et agroalimentaires, que ce soit un acteur économique (exploitations agricoles et leurs groupements, aquaculteurs, collecteurs, coopératives, entreprises de transformation agroalimentaires, négoces, distributeurs), un acteur de la recherche et développement, une structure fédérant plusieurs entreprises (société de projet, GIE, association…), une entité représentative des entreprises de la filière ou une interprofession, un institut technique agricole ou agroalimentaire, un centre technique ou une chambre d’Agriculture.

Les partenaires du projet identifient une structure chef de file représentant le projet. Elle est l’interlocuteur privilégié et l'unique entité contractant une convention avec FranceAgriMer et répercute l’aide auprès des autres partenaires du projet. Deux partenaires au moins doivent être indépendants, relevant d’au moins deux maillons différents d’une ou plusieurs filières ; au moins deux partenaires doivent être engagés financièrement dans le projet et supporter au moins 10 % des dépenses chacun ; et un opérateur de l’amont agricole et une entreprise doivent toujours être représentés dans le partenariat.

Pour les projets de coopératives ou d’interprofessions, la présence d’un partenaire autre que le porteur de projet n’est pas obligatoire.

Modalités d’attribution

L’aide publique aux dépenses immatérielles est plafonnée, par projet, à 500 000 euros dans la limite maximale de 50 % du coût total éligible de ces dépenses.

Quant à l'aide publique aux dépenses matérielles, elle est plafonnée, par projet, à 5 000 000 euros pour l’agriculture et 1 000 000 euros pour l’aquaculture, dans la limite maximale de 40 % du coût total éligible de ces dépenses.

Critères d’éligibilité

Les projets doivent être réalisés sur une période de 12 à 36 mois (possibilité de prolonger dans la limite d’un an). Le montant des dépenses présentées doit être supérieur à 200 000 euros. De plus, le caractère territorial du projet doit être attesté par l’apposition du cachet de la Direction régionale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (Driaaf) où se situe le siège du porteur de projet. Enfin, les demandeurs doivent justifier du caractère structurant du projet et démontrer être engagés dans une démarche collective en répondant en particulier aux exigences suivantes : le dépôt doit être réalisé par un chef de file, coordinateur du projet et disposant, au moment du dépôt, d’un accord de partenariat signé par le chef de file et ses partenaires ; le projet associe au moins deux partenaires indépendants relevant de différents maillons d’une ou plusieurs filières et le projet associe au moins deux partenaires impliqués financièrement et supportant au moins 10 % de dépenses chacun. Les OP et AOP reconnues doivent justifier le recours à ce dispositif plutôt qu’à l’outil des programmes opérationnels. L’enveloppe totale est de 119 millions d’euros (dont 10 millions d’euros réservés aux DOM et 28 millions d’euros réservés aux projets portant sur les produits phytopharmaceutiques).

Candidature

Les dossiers de candidature doivent être déposés, sous format électronique, sur le téléservice disponible sur le site Internet de FranceAgriMer. La date et l’heure de dépôt sur le téléservice font foi. Les porteurs des projets lauréats signent une convention avec FranceAgriMer dans laquelle il est prévu une avance de 50 %, puis un solde à transmettre à FranceAgriMer dans les trois mois suivant la fin de réalisation des actions. Pour toute question ou remarque, contacter pe-projets-territoriaux@franceagrimer.fr.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
Mardi 1er juillet, à Brou. Excellence oblige, la rectitude de chaque vis à grain est contrôlée avant de sortir des ateliers de la société Denis.
Denis : 170 ans d'innovations au service du grain 📹
La société Denis a célébré, le 1er juillet à Brou (Eure-et-Loir), ses 170 premières années d'existence au service de la…
Publicité