Aller au contenu principal

Édito de Pascal Verrièle et Nicolas Gibier
« Plus nous serons nombreux à Bruxelles, plus la France devra porter la voix des agriculteurs français »

Les secrétaires généraux de la FDSEA 77 et de JA 77 lancent un appel à mobilisation pour le jeudi 18 décembre à Bruxelles (Belgique) et en expliquent le contexte et les objectifs.

« Depuis plus de deux ans et les actions sur les autoroutes, nous avons obtenu des avancées notables avec les promulgations de la loi d’orientation agricole, la loi Duplomb et la reconnaissance de l’intérêt majeur de l’agriculture. Certes, le Conseil constitutionnel a annulé une partie de la loi Duplomb sur l’utilisation de l’acétamipride, mais nos mobilisations ont permis des gains même s’ils sont difficilement quantifiables dans les cours de ferme.
Aujourd’hui, nous devons combattre la décroissance, la remise en question de nos moyens de production et la perte de notre souveraineté alimentaire imposées par l’Union européenne. Plus largement, nous sommes attaqués sur nos fondements et la rentabilité de nos structures est mise en danger.
C’est pourquoi nous devons nous mobiliser massivement avec nos collègues européens jeudi 18 décembre à Bruxelles pour dénoncer les choix mortifères de la Commission européenne.
Les débats sur la Pac post-2027 sont en cours. La Commission européenne propose une baisse de budget de 17 % ainsi que la fusion des deux piliers. Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), taxe carbone, fait également peser un risque important avec une hausse des prix de 100 à 150 euros/hectare sur les engrais. Enfin, la possible adoption des accords du Mercosur constituerait un véritable coup de grâce pour l’agriculture française. Ils permettraient l’importation de produits dont les méthodes de production ne pourraient pas être contrôlées, alors que les agriculteurs européens sont soumis à des règles strictes.
La traçabilité doit être une des priorités européennes, et nous savons que les clauses de sauvegarde promises ne seront pas opérantes, faute de contrôleurs suffisants aux frontières.
Nos exploitations sont déjà fragilisées par la conjoncture et cette Commission européenne veut nous imposer une distorsion de concurrence supplémentaire.
Monter à Bruxelles est aujourd’hui nécessaire. Nous organisons des bus, rapprochez-vous de votre président de canton.
Comptant sur votre présence.
Syndicalement. »

Une mobilisation décisive pour l’avenir de l’agriculture française

Plus de 10 000 agriculteurs sont attendus jeudi 18 décembre à Bruxelles pour défendre leur activité et leurs moyens de production.

Vous aussi mobilisez-vous !

Nos fermes connaissent des difficultés économiques de plus en plus importantes.

Les normes trop contraignantes imaginées par des bureaucrates se multiplient.

Et les projets de la Commission européenne menacent directement la pérennité de nos exploitations (Mercosur, réforme de la Pac, etc.).

Trop c’est trop.

Jeudi 18 décembre, nous nous mobiliserons pour faire entendre notre voix.

Les revendications : L’abandon du traité de libre-échange avec les pays du Mercosur ; Une réduction de la charge administrative ; Une Pac ambitieuse et justement financée ; Pas de taxe engrais (MACF).

Deux bus partiront de Seine-et-Marne, l’un de Nemours, le second de Nangis (avec arrêt à Meaux). Le départ est prévu à 5 heures et le retour entre 23 heures et 1 heure du matin. Rapprochez-vous de votre président de canton pour en savoir davantage.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité