Aller au contenu principal

Accompagnement
PNR de la vallée de Chevreuse : des aides pour les agriculteurs et les équins

Le Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse a étendu son panel d'aides destinées au monde agricole et développé un volet d'aides en direction des équins.

Le Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse étoffe ses aides à destination du monde agricole avec un volet dédié au maraîchage et un autre aux circuits courts.
© M.G. - Horizons

C'est une petite révolution au sein du Parc naturel régional (PNR) de la Haute vallée de Chevreuse. Depuis quelques semaines, le nombre d'aides destinées au monde agricole s'est largement étoffé et un volet entier a également été créé à destination des structures équestres. À l'origine de ce projet, Etienne Dupont, président de la commission agriculture du PNR. L'élu souhaite avant tout accompagner l'ensemble des structures agricoles et équestres d'un territoire, sans distinction. « Le PNR a parfois souffert d'une image erronée, nous ne sommes pas des ayatollahs verts, lance Etienne Dupont. Nous sommes là pour écouter et aider tout le monde, j'insiste là-dessus ».

Aides à l'agriculture

Si quelques aides existaient déjà pour les agriculteurs installés sur le territoire du Parc comme la prise en charge de fournitures pour la mise en place de clôtures, le coût lié au bardage bois des bâtiments agricoles, la plantation d'arbres ou la création de mares, le PNR de la Haute vallée de Chevreuse a décidé cette fois de développer de nouvelles aides à destination du maraîchage et des circuits courts.

Ainsi, le Parc propose désormais un accompagnement financier pour la réalisation de forage (60 % du montant hors taxes avec un maximum de 7 500 euros), pour l'acquisition de serres agricoles (60 % du montant hors taxes avec un maximum de 5 000 euros) et pour l'achat du petit matériel de maraîchage (60 % du montant hors taxes avec un maximum de 5000 euros).

Deux aides pour les circuits courts voient aussi le jour. L'une sur l'acquisition de panneaux d'enseigne et de pré-enseigne (50 % du montant hors taxes avec un maximum de 2 500 euros) et l'autre sur les investissements liés à la mise en place d'un point de vente à la ferme (50 % du montant hors taxes avec un maximum de 2 500 euros).

À noter également, la création d'un nouvel accompagnement pour les éleveurs avec la subvention de matériel d'élevage comme un épandeur à fumier ou une bétaillère (40 % des fournitures hors taxes avec un maximum de 12 000 euros.

Aides destinées aux équins

L'annonce avait été faite en novembre au Haras des ­Bréviaires (Yvelines) lors d'une réunion d'information qui avait réuni les éleveurs, le Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse développe, après une étude menée sur son territoire pour affiner la connaissance des structures équestres, un catalogue d'une quinzaine d'aides destinées aux structures équestres. « Il n'existait rien de tel sur le territoire du Parc alors que le cheval y est largement présent, souligne Etienne Dupont. Les équins n'ont pas tellement l'habitude d'être accompagnés, c'est donc une possibilité nouvelle qui s'offrent à eux aujourd'hui. Nous les invitons à nous solliciter sans retenu. En plus des aides créées, nous organiserons aussi des demi-journées de formations thématiques ».

Si l'on retrouve quelques aides du monde agricole comme la signalétique, la plantation d'arbres ou la création de mares, d'autres aides sont spécifiquement tournées vers les activités équestres : matériel de gestion des crottins (60 % pour les fournitures hors taxes avec un maximum de 2 500 euros), minuteurs pour l'arrosage des carrières (60 % du montant hors taxes avec un maximum de 2 500 euros) ou encore la réhabilitation des fumières (60 % du montant hors taxes avec un maximum de 15 000 euros).

À l'occasion de ce projet pour les équins, le Parc s'est associé au label Equures « Environnement et bien-être animal ». Le premier diagnostic pour obtenir ce label est pris en charge à 100 % par le PNR, qui a décidé d'attribuer une bonification de 10 % sur certaines aides aux structures qui seront labellisées (signalétique, stabilisation des sols, matériel de gestion des crottins…).

Du côté des formations, trois devraient être proposées dans le courant de l'année, sur les traitements antiparasitaires, l'alimentation du cheval au box et la gestion des prairies.

+ d'infos :

Liste des aides ici.
Pour plus d'informations, contacter Flore Lenglet, chargée de mission agriculture au PNR, au 01.30.52.09.09 ou au 06.71.27.01.38 ou par mail à ­f.lenglet@parc-naturel-­chevreuse.­fr.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
La chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire dit non à la méthode HMUC
La session de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire s’est tenue vendredi 13 juin à Orléans. Les études HMUC…
Publicité