Aller au contenu principal

Trop d'eau
« Pour éviter de ne pas semer du tout... »

Quelles sont les conséquences des précipitations sur les récoltes en cours et sur les semis des cultures d'hiver ? Xavier Girard, ingénieur agronome, propose des solutions.

© Loiret agricole et rural

Loiret agricole et rural : Quelles sont les conditions climatiques actuelles et quelle influence exercent-elles sur les récoltes en cours et sur les semis des cultures d'hiver ?

Xavier Girard : Les conditions climatiques sont absolument exceptionnelles puisque nous sommes à près de 300 mm de précipitations sur l'automne : c'est deux à quatre fois ce qui tombe d'habitude. Sur l'année, on risque d'être à 1.000 mm, soit 60 % de plus que les quantités d'eau habituelles. Au printemps, nous avions déjà eu une pluviométrie importante : un phénomène qui s'est amplifié à l'automne. Cela soulève des problématiques de récoltes : on estime que 30 % des betteraves ne sont pas encore récoltées. Or celles-ci sont situées dans les parcelles les plus difficiles à récolter, dans les terres les plus argileuses. Une bonne part des maïs, dans l'Est du département et le Giennois-Puisay, n'est pas non plus récoltée (40 à 50 %). Qui dit récoltes pas faites dit semis de blé impossibles à faire ! Lorsque les récoltes ont pu être faites, la pluviométrie a été tellement importante que les parcelles sont difficiles à reprendre pour semer du blé.

LAR : À combien peut-on estimer le retard des semis de blé ?

X.G. : C'est difficile à dire. Beaucoup d'orges d'hiver ne seront pas semées : des agriculteurs ramènent leurs semences à leur coopérative. Sur les blés, c'est un peu tôt pour donner un chiffre car s'opérera un transfert entre des variétés alternatives et des variétés d'hiver. Avec des retards de trois semaines à un mois et des semis qui ne seront pas faits.


Lire la suite dans la version papier de notre édition du vendredi 22 novemebre 2013.



Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
En chemin vers une filière équitable viande bovine francilienne.
Une filière équitable viande bovine en Île-de-France avec l'ONG Max Havelaar
L'ONG Max Havelaar, l'organisation de producteurs Elvéa Nos bovins d'Île-de-France et la Caisse des écoles du 20e …
Publicité