Aller au contenu principal

Prélever et analyser la terre pour mieux agir

Rencontre avec Éric Braux, de France prélèvements. Dans le cadre d’une action mise en place par la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher, cette entreprise privée a réalisé des prélèvements d’échantillons de terre pour les agriculteurs qui le souhaitaient.

Les échantillonnages sont réalisés à l’aide d’un quad équipé pour les prélèvements.
Les échantillonnages sont réalisés à l’aide d’un quad équipé pour les prélèvements.

Horizons : Quelle est votre activité ?

Éric Braux : Nous sommes une entreprise spécialisée dans le prélèvement de terre pour les analyses de terre agricoles, viticoles et les reliquats azotés. Nous sommes basés dans le sud du département de l’Aube à côté des Riceys et notre rayon d’action se situe sur le grand Nord de la France. Nous travaillons en grande partie en prestations de service pour les laboratoires d’analyses, les coopératives agricoles et les négoces, ainsi qu’en sous-traitance pour des laboratoires comme celui de la CA 41.

Comment se sont déroulés les prélèvements dans le Loir-et-Cher ?

Les prélèvements pour la CA 41 ont eu lieu la première semaine de février. Le secteur s’étendait dans le carré Blois–Vendôme–Orléans–Arrou. Durant trois jours, nous avons prélevé dans une soixantaine de parcelles appartenant à une vingtaine d’exploitants. Le type de sol de cette région est en majorité du limon sableux et du limon argileux, ce qui permet un carottage assez facile. De plus, les conditions climatiques ont été plutôt bonnes.

Quel est le dispositif mis en place ?

Le principe est simple, la CA 41 envoie une proposition de prélèvement pour le reliquat à ses adhérents, les agriculteurs intéressés passent leur commande, puis une tournée est organisée avec la prise de rendez-vous chez les agriculteurs. Par la suite, les prélèvements sont réalisés avec un repérage GPS des parcelles afin d’avoir une traçabilité et les échantillons récoltés sont congelés puis acheminés au laboratoire. Le temps entre le prélèvement et le résultat n’excède pas, en général, dix jours.

Pourquoi passer par un prestataire ?

Notre premier engagement est fondé sur la qualité du prélèvement que nous apportons à notre clientèle (entre 150 et 200 analyses par jour). La méthodologie de prélèvement propose deux méthodes qui sont toutes deux contraignantes et qui peuvent s’avérer physique. La plus courante est une diagonale réalisée dans la parcelle avec 10 à 12 prélèvements dans la longueur. Afin d’être fiable, la réalisation du reliquat azoté nécessite certaines précautions au moment de l’échantillonnage, en matière de conservation et d’acheminement jusqu’au laboratoire. La chambre d’Agriculture de  Loir-et-Cher organise cette prestation pour permettre aux agriculteurs de faire réaliser leurs prélèvements (obligatoires en Zones vulnérables). L’intérêt final reste l’utilisation des résultats pour réaliser un plan de fumure au plus juste.

Découvrez ci-dessous comment sont réalisés les prélèvements (vidéo : France Prélèvements SARL) :

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité