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Grippe aviaire
Premier cas d’influenza aviaire dans le Loiret

Un premier cas d’influenza aviaire a été confirmé dans le Loiret. Une grue cendrée infectée trouvée à Gien impose la mise en place de mesures.

grue cendrée
La découverte d’une grue cendrée infectée à Gien conduit la préfecture du Loiret à renforcer les mesures de biosécurité dans plusieurs communes voisines.
© AdobeStock / illustration

Un premier cas d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été détecté dans le Loiret. La préfecture a confirmé, le 29 octobre, qu’une grue cendrée trouvée sur la commune de Gien était porteuse du virus. Ce cas isolé intervient dans un contexte de circulation active de la maladie sur le trajet migratoire des grues, du Nord-Est au Sud-Ouest de la France.

Depuis la mi-octobre, une épizootie de grippe aviaire est observée dans plusieurs départements situés sur cette voie migratoire. Les autorités sanitaires rappellent que le pic de migration des grues cendrées s’étendra jusqu’à la fin novembre et que d’autres espèces d’oiseaux sauvages peuvent être concernées.

Un périmètre de vigilance autour de Gien

Dans le Loiret, la découverte de l'oiseau infecté a conduit à la mise en place de mesures spécifiques autour de la zone concernée. Un arrêté préfectoral est entré en vigueur le 30 octobre dans les communes d’Arrabloy, Briare, Gien, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre. Ces dispositions visent à limiter la propagation du virus au sein de la faune sauvage et à prévenir son introduction dans les élevages.

Les mesures comprennent le rappel strict des règles de biosécurité pour les éleveurs, les détenteurs de basse-cour et les chasseurs : port d’une tenue et de bottes dédiées avant d’entrer dans les exploitations, lavage des mains, interdiction d’introduire des matériaux potentiellement contaminés, et vigilance particulière concernant les chiens après les activités de chasse.

Chasse et élevages sous surveillance

L’arrêté préfectoral prévoit également l’interdiction des mouvements et lâchers de gibier à plumes, ainsi que du transport et de l’usage d’appelants pour la chasse au gibier d’eau. Des autocontrôles sanitaires sont demandés dans certaines catégories d’élevages professionnels (canards, gibiers à plumes, reproducteurs), même si aucun des élevages recensés dans les communes concernées n’entre dans ces catégories.

La préfecture précise que la situation reste sous contrôle : le cas détecté concerne un seul oiseau et la zone touchée présente peu d’élevages avicoles. Elle n’est pas considérée comme un lieu de rassemblement important d’oiseaux sauvages.

Niveau de risque élevé dans tout le pays

Depuis le 22 octobre, la France est placée au niveau de risque « élevé » face à l’IAHP. Ce statut impose l’application stricte de mesures de biosécurité dans l’ensemble des départements, dont la claustration ou la mise sous filet des volailles et oiseaux captifs, y compris dans les basses-cours.

La préfecture du Loiret rappelle enfin la conduite à tenir en cas de découverte d’oiseaux sauvages morts ou malades : il est impératif de ne pas les toucher. Les cadavres doivent être signalés à la mairie, qui se charge de leur collecte, tandis que les oiseaux moribonds relèvent de la compétence de l’Office français de la biodiversité (OFB).

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