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Première rencontre avec le ministre de l’Agriculture : les grandes cultures attendent de l’État qu’il assume financièrement ses engagements

Les Présidents des syndicats de producteurs de grandes cultures, Philippe Pinta (AGPB), Daniel Peyraube (AGPM), Éric Lainé (CGB) et Arnaud Rousseau (FOP)1 ont rencontré ce 25 juillet, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

© HG

À cette occasion, ils ont réaffirmé les attentes des producteurs de grandes cultures au premier rang desquelles la nécessité pour l’État de respecter sa propre parole. En effet, d’ici le 1er août prochain, l’État doit notifier ses choix sur la mise en œuvre de la PAC. Il pourrait alors prélever lourdement les agriculteurs pour remplir ses engagements à l’égard des zones défavorisées notamment.

Les Présidents des filières grandes cultures ont insisté sur le fait qu’il ne revenait pas aux producteurs d’assumer l’ardoise colossale laissée par le précédent gouvernement. Aussi, ils ont rappelé la position  syndicale de compromis s’appuyant sur un maintien du taux de paiement redistributif à 10 % et la non augmentation du taux de transfert du 1er pilier vers le second. Il serait inconcevable de grever une fois de plus les producteurs de grandes cultures qui connaissent déjà de mauvais résultats économiques depuis plusieurs campagnes.

Dans ce contexte difficile, les Présidents ont insisté sur la nécessité de restaurer la compétitivité des productions françaises et de réduire les distorsions de concurrence entre les pays producteurs. La mise en place d’une politique de gestion des risques efficace et l’accessibilité des moyens de production adaptés aux différentes agricultures (eau, produits de protection des plantes, sélection variétale, numérique…) sont des impératifs dans l’objectif de Produire plus, Produire mieux.

L’innovation et la recherche sont également des facteurs essentiels de compétitivité auxquels les agriculteurs doivent avoir accès. De même, en matière d’énergies renouvelables, ils attendent que les engagements en faveur des biocarburants de première génération (7 %) soient à tout le moins maintenus complémentairement au développement de la seconde génération qui prendra du temps.

Autant de sujets sur lesquels les grandes cultures seront force de propositions et qui devront être au cœur de la réflexion du plan d’investissement voulu par le Président de la République.

Les producteurs de grandes cultures attendent des pouvoirs publics de la confiance et qu’ils accompagnent le renforcement d’une agriculture créatrice de valeur, compétitive face aux défis alimentaires et de préservation de l’environnement.

Seul un soutien fort à ces engagements permettra d’envisager de nouveau l’avenir avec confiance.

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