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Près de 71 dossiers incendies de récoltes ont été ouverts

Les incendies se multiplient dans le Loiret et en région Centre avec la canicule.

© Stéphane Leitenberger

Groupama Paris Val de Loire a été vivement sollicité en ce début de moisson. La pluie est au banc des absents depuis près de deux mois et la sécheresse s’installe. En plus, avec un thermomètre frôlant régulièrement les 40°C à l’ombre, les incendies se sont multipliés dans la campagne. La moisson est à peine commencée mais on compte déjà de nombreux matériels agricoles brûlés, des chargements de pailles endommagées, des centaines d’hectares (sur pieds ou chaumes) parties en fumée…

15 dossiers dans le Loiret

Groupama Paris Val de Loire précise, fin de semaine dernière, que 71 dossiers incendies de récoltes ont été ouverts suite aux fortes chaleurs.15 dans le Loiret, 20 dans l’Yonne. Les secteurs du Loiret les plus touchés sont sur les communes de Courtenay, Château Renard, Nogent sur Vernisson et Chatillon Coligny. Du coup, les experts agricoles et commissions locales petits sinistres de Groupama Paris Val de Loire sont mobilisés sur le terrain aux côtés des sociétaires pour évaluer les dommages.

«Nous sommes en présence de conditions exceptionnelles de sécheresse (taux d’humidité très bas), températures élevées, notamment l’après-midi au moment où ces conditions sont extrêmes. Ainsi, la paille qui est sur-séchée peut s’embraser très rapidement par l’envolée d’une escarbille incandescente (exemple : sortie de pot d’échappement d’un véhicule) ou au contact d’une surface chaude (exemple : frottement, pot d’échappement au contact des chaumes)» précise Estelle Escamilla,  Responsable Communication chez Groupama Paris Val de Loire.

Si le feu ne peut pas être évité, il peut être limité. «En préventif, une fois que le bon entretien et nettoyage de la machine ont été effectués, on ne peut agir que sur la gravité, c’est-à-dire la limitation de la propagation du feu, en effectuant les opérations suivantes : dans les grandes parcelles, réaliser dès le début du chantier des bandes pare-feu de 4 à 5 largeurs de machines (exemple : déchaumage), exercer une surveillance accrue durant les heures de fonctionnement de la moissonneuse-batteuse, avec des moyens en eau complémentaires aux extincteurs (exemple :
tonne à eau attelée à un tracteur). Le succès de l’intervention dépendra de la rapidité de l’intervention» poursuit le service communication de Groupama Val de Loire.

Privilégier le travail de nuit

Avec la canicule, il était préférable de travailler «à la fraîche», beaucoup ont privilégié le travail de nuit. Le matériel souffre un peu moins et le travail effectué peut être d’une meilleure qualité (exemple : la paille se brise moins la nuit lors du pressage).

En général, c’est plus souvent au moment du pressage de la paille que les incendies se produisent. Les roulements de la presse chauffent et même si l’agriculteur fait souvent le tour de la machine pour vérifier l’état général, le feu peut se déclarer d’un coup sans laisser aucune chance à la presse. Le travail de pressage peut aussi jouer sur le stockage de la paille. Si un ballot de paille (foin surtout) a été réalisé dans de mauvaises conditions, ce dernier peut chauffer et s’embrasser alors qu’il est stocké dans un hangar.

Protéger ses bâtiments contre l’incendie...

... Voir l'article complet dans notre édition papier du 10 juillet 2015.

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