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Pulvériser moins mais mieux

Les groupes Dephy 37 et 41 ont proposé une démonstration sur la pulvérisation confinée et la limitation de dérives en vignoble périurbain, le 14 juin au lycée d’Amboise.

Le 14 juin à Amboise. Démonstration de pulvérisation confinée en vignes étroites : Kholéos de Dhugues sur enjambeur (à droite sur la photo) et Ecoprotect de Grégoire (à gauche).
Le 14 juin à Amboise. Démonstration de pulvérisation confinée en vignes étroites : Kholéos de Dhugues sur enjambeur (à droite sur la photo) et Ecoprotect de Grégoire (à gauche).

C’est sous un soleil de plomb qu’une cinquantaine de viticulteurs a participé, le 14 juin au lycée viticole d’Amboise, à une après-midi, organisée par les groupes Dephy 37 et 41, sur le thème de la « pulvérisation confinée et la limitation des dérives en vignoble périurbain ».

La première partie en salle, a permis de détailler les points techniques et d’expliquer les vérifications à faire sur un pulvérisateur.

Jean-Baptiste Meyrignac, du réseau Dephy Viticulture de la chambre d’agriculture de Gironde, préconise d’utiliser plutôt un pulvérisateur équipé de buses anti-dérive afin de pouvoir jouer sur les buses et adapter le débit et la taille des gouttes, la quantité de liquide.

« Une fois le matériel choisi et que vous êtes sur le terrain, les bonnes pratiques pour une pulvérisation réussie sont simples : traiter plutôt le matin, par vent faible, sans rosée, bien régler les buses et les diffuseurs avant de traiter, ne pas aller trop vite de 5 à 5,5km/h et quant à la quantité de produit, un volume entre 100 et 140 litres par hectare suffit, à ajuster ».

Le technicien a fait vivre le débat en racontant ses expériences : « Pour éviter au maximum les problèmes avec le voisinage, je vous conseille de prendre les devants et d’organiser une réunion pour expliquer votre métier, la pulvérisation et essayer de trouver des systèmes d’alertes pour prévenir quand vous allez traiter. Par exemple, vous pourriez fonctionner avec un système de drapeau comme à la plage. Lorsque le drapeau est rouge, les voisins savent qu’ils doivent fermer les fenêtres et ne pas étendre le linge ».

La suite de l’après-midi s’est déroulée dans les vignes avec une démonstration de deux pulvérisateurs.

D’un coté, il y avait le Kholéos de Dhugues sur enjambeur : une pulvérisation en jet porté avec assistance d’air, composé de trois à cinq diffuseurs par panneau.

Et de l’autre côté, le système Ecoprotect de Grégoire : une pulvérisation pneumatique, composé de cinq diffuseurs par panneaux (bâches souples).

Cette démonstration est organisée pour répondre aux questions de ceux qui veulent une pulvérisation plus efficace tout en diminuant les doses de produit.

En parallèle, les participants sont à la recherche de systèmes plus économes et respectueux d’une réglementation de plus en plus contraignante.

« Le but est de s’informer et d’échanger sur les facteurs de réussite de la pulvérisation en viticulture », a souligné explique Alice Durand, ingénieur du réseau Dephy viti 41 et animatrice du Groupement départemental de développement viticole.

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