Aller au contenu principal

Intempéries
Quand le gel s’invite début avril dans la plaine

Le premier week-end d’avril a été marqué par le retour des gelées. Quelles seront les conséquences sur les cultures et dans les vergers ? La question est posée.

Après l'épisode de gel de début avril, les regards se tournent vers les arbres fruitiers dont le développement végétatif était le plus avancé.
Après l'épisode de gel de début avril, les regards se tournent vers les arbres fruitiers dont le développement végétatif était le plus avancé.
© L.G.-D. - Horizons

Les températures négatives de ce premier week-end d’avril 2022, en particulier dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 avril en Seine-et-Marne, avec dans certains secteurs jusqu’à - 5 °C, laissent présager des dégâts sur les cerisiers, pruniers, poiriers, voire certains pommiers hâtifs, des variétés en pleine floraison.

Si des fleurs grillées par le gel sont observables dès maintenant, une quinzaine de jours seront nécessaires pour estimer l’impact réel de cet épisode météorologique.

Dans les secteurs où la température n’est pas descendue en dessous de - 2 °C voire - 2,5 °C, l’impact de cet épisode de gel sec devrait être limité — à ce stade, les variétés précoces de pommiers peuvent résister jusqu’à - 2,8 °C.

Pour les vignes, comme dans certains vergers, les systèmes de bougies, ballots de fumée ou d’aspersion pourraient avoir permis de protéger une partie de la production ou de limiter les pertes à un éclaircissage naturel. Toutefois, les vols de carburants, les prix et les difficultés de livraison engendrent des conséquences techniques et économiques, le système d’aspersion étant très énergivore.

Dans les secteurs, et ils sont nombreux, où la température a fortement chuté, les premiers constats, parfois malgré une protection, laissent apparaître 90 à 100 % des fleurs de poiriers et pruniers touchées. Pour les pommiers, la situation est variable (de 90 % pour une variété telle que la reine des reinettes à 15 % pour d’autres dont le stade de développement végétatif était peu avancé). Dans un certain cas, le passage d’hormones pourrait rattraper quelques fécondations, expliquent des arboriculteurs.

Concernant les grandes cultures, des craintes se font jour, plus particulièrement dans le sud du département, où les parcelles de betteraves commencent à lever.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Publicité