Aller au contenu principal

Quelle alimentation pour demain ?

L’alimentation de demain — de la production aux pratiques de consommation — était en débat à Contres, le 31 octobre.

Le 31 octobre, à Contres. Lors d’un débat public sur l’alimentation, Philippe Noyau, président délégué à la chambre d’Agriculture 41, est venu parler du circuit court.
Le 31 octobre, à Contres. Lors d’un débat public sur l’alimentation, Philippe Noyau, président délégué à la chambre d’Agriculture 41, est venu parler du circuit court.

Que mangerons-nous demain ? C’est la question posée par l’Université populaire rurale (UPR) du Val-de-Cher, du Romorantinais, du Controis et du secteur nord Indre, le 31 octobre à Contres.

Avec plus de sept milliards d’habitants sur Terre, l’UPR s’interroge sur les changements — en cours ou à venir — concernant l’industrie agroalimentaire (IAA) et l’agriculture.

« Les agriculteurs améliorent déjà leurs pratiques depuis quelques années. Avec l’agroécologie, la biotechnologie, le biocontrôle et le numérique, plusieurs solutions s’offrent à eux. C’est certain, demain, nous aurons à manger sur le territoire local », a affirmé Jean-Roch Gaillet, directeur régional de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (Draaf).

Selon des chiffres Centreco 2012, l’industrie agroalimentaire en région Centre Val-de-Loire représente 12 500 emplois et pèse 4,4 milliards de chiffre d’affaires.

Pour que l’agriculture se maintienne dans le paysage hexagonal, certains se tournent vers le circuit de proximité. « Le circuit court représente 75 % du chiffre d’affaires pour 152 exploitations de Loir-et-Cher », a précisé Philippe Noyau, président délégué à la chambre d’Agriculture 41.

Manger local, devenir insectivore ou se nourrir avec des aliments conditionnés, tel pourrait être l’avenir de l’alimentation.

Cette question de l’approvisionnement local a mobilisé plusieurs participants dans la salle : produits servis en cantine, prix de cet approvisionnement, choix du consommateur…

« Ce que nous allons manger demain, c’est ce que nos enfants vont manger : à nous de leur transmettre le goût », a témoigné François Rochebayard, directeur général adjoint de l’entreprise Saint-Michel dont le siège se situe à Contres.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
[VIDÉO] La moissonneuse-batteuse Ideal 8 Massey-Ferguson en démonstration
La moissonneuse-batteuse Ideal 8 de chez Massey-Ferguson était en démonstration dans l’Essonne la semaine dernière. Avec 575…
Publicité