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Ratification du Ceta : colère chez les agriculteurs franciliens

Après la ratification du Ceta par les députés à l’Assemblée nationale mardi 23 juillet, l’heure est à la colère pour les agriculteurs franciliens.

De mémoire d’agriculteur, la date du 23 juillet 2019 restera à jamais comme un triste jour pour l’agriculture. À l’Assemblée nationale, les députés ont ratifié à une courte majorité (266 voix contre 213) le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, dénommé Ceta.

Pour l’agriculture française, cela signifie notamment l’ouverture à l’importation massive de denrées agricoles ne respectant pas les standards sanitaires et de qualité auxquels sont soumis les producteurs français (OGM, farines animales, antibiotiques, activateurs de croissance, glyphosate…).

De quoi susciter une fois de plus la colère des agriculteurs franciliens qui avaient pourtant enjoint leurs députés à de pas ratifier cet accord.

La plupart des élus n’auront eu que faire de ces cris d’alerte. Parmi eux, plusieurs députés des zones rurales  : Francis Chouat, Laëtitia Romeiro Dias et Marie-Pierre Rixain (Essonne), Aurore Bergé, Jean-Noël Barrot et Florence Grandjus (Yvelines), Aurélien Taché, Guillaume Vuilletet et Zivka Park (Val-d’Oise).

À noter l’abstention de Bruno Millienne (Yvelines), et l’opposition de quelques élus des territoires ruraux dont Franck Marlin (Essonne), Michel Vialay (Yvelines) et Antoine Savignat (Val-d’Oise).

Ces derniers jours, plusieurs agriculteurs ont pris des initiatives personnelles pour épingler leur député et des actions plus organisées pourraient voir le jour dans les prochaines semaines. «  Nous continuerons de nous mobiliser sans relâche pour combattre ce traité qui menace l’équilibre de notre modèle agricole familial  », ont fait savoir les syndicats.

Le projet de ratification du Ceta est désormais entre les mains des sénateurs, qui devraient l’examiner d’ici à la fin de l’année.

Marine Guillaume

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