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Val-d'Oise
Rencontre entre agriculteurs et pompiers du Val-d’Oise

En ce début de moisson, les agriculteurs ont rencontré le Sdis 95 pour échanger sur la convention feux d'espaces agricoles.

feu de chaumes et engins agricoles en Seine-et-Marne.
Un outil de déchaumage peut être positionné à proximité du chantier de récolte.
© Archives / illustration

Lundi 26 juin, une rencontre entre des agriculteurs référents et le Service départemental d’incendie et secours (Sdis) du Val-d’Oise s’est tenue dans les locaux du Centre de formation départemental des pompiers du Val-d’Oise à Saint-Brice-sous-Forêt.

Ce centre forme près de 300 pom­piers, amenés à intervenir dans le département. Parmi eux, de plus en plus sont préparés aux techniques d’intervention sur des feux d’espaces agricoles. Pour rappel, une convention feux d’espaces agricoles signée entre la profession agricole, le Sdis, la préfecture, le conseil départemental et l’Union des maires du Val-d’Oise a été mise en place en 2021. Celle-ci prévoit notamment la mise en place, pour le département du Val-d’Oise, d’un réseau de dix agriculteurs référents de secteurs désignés pour être les interlocuteurs privilégiés du Sdis 95.

L’objectif de cette convention est d’éviter un arrêté d’interdiction de moisson en période de forte chaleur. Pour 2022, le département du Val-d’Oise a connu plusieurs départs de feux dont deux très importants. Le premier a brûlé 51 hectares et le second 30 hectares. Sur l’ensemble du territoire, la surface détruite représente 120 hectares.

Alors que la moisson débute, cette rencontre a permis de faire un point sur la mise en œuvre de la convention : procédures d’intervention des pompiers sur les feux de chaume, collaboration avec les agriculteurs susceptibles d’apporter leur aide, statut de collaborateur occasionnel… Guillaume Moret, l’un des agriculteurs référents présent, a précisé quelques éléments météorologiques : « Pour cette moisson, il y a un risque en cas de canicule. Les sols sont très secs et nous avons eu peu d’eau. En cas de fortes chaleurs et avec le déficit hydrique que nous connaissons, il faudra être extrêmement vigilant ».

Les services du Sdis ont vu leurs moyens et matériels (camions, combinaisons) évoluer, avec par exemple l’équipement progressif des camions de canons à eau. Ceux-ci ont été détaillés aux agriculteurs présents. Afin de calibrer leurs moyens cet été, le commandement des pompiers a pu prendre plusieurs informations sur le démarrage de la moisson.

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