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Réseau Bienvenue à la Ferme : une tenue au trente-troisième degré…

Créé en 1988, Bienvenue à la Ferme est un réseau d’agriculteurs fédérés par les Chambres d’agriculture. Celui-ci compte 8.000 adhérents au niveau national, dont soixante-douze dans le département. Ces professionnels partagent tous les mêmes valeurs d’authenticité, de partage, de qualité, d’écoute et de transmission. Le dimanche 15 avril, les agriculteurs du réseau organisent la douzième édition de leur journée portes ouvertes. À cette occasion, le Loiret agricole et rural vous propose un dossier spécial. Découvrez également la liste complète des exploitations du département qui accueilleront du public.

© LAR

Chantal et Patrick Quelin vont de l’avant !

«Un agriculteur de la commune nous a dit qu’avec ce que nous faisions, nous avions notre place dans le réseau » racontent Chantal et Patrick Quelin. Maraîchers à Saint-Benoît-sur-Loire, ceux-ci sont membres de Bienvenue à la Ferme depuis près de quinze ans. « Nous avions la volonté de montrer notre métier et cela nous a permis de développer nos ventes de conserves. » Soit 30.000 pots/an de 230 à 850 g.
Ventes à la ferme, sur des marchés de détail et auprès d’épiceries. Grâce à des salons, les deux producteurs bénédictins ont principalement élargi leur clientèle d’épiciers : des visiteurs séduits par la qualité des produits présentés. S’y ajoutent, en juillet, des portes ouvertes. « Nous faisons visiter l’exploitation et nous proposons un repas préparé avec des produits de la ferme. » Des agapes auxquelles participent trois cent cinquante personnes sur cinq cents visiteurs ! « Étant partiellement extérieurs au monde agricole, nous voyons les choses différemment. Tous les ans, nous apportons de nouvelles idées. » Exemple : des paniers pour une semaine avec des propositions de recettes. Des initiatives relayées sur Internet et par des ardoises sur les marchés. «  Nous essayons d’aller de l’avant : il faut évoluer avec la clientèle. » Le couple de quinquagénaires participe à sept marchés par semaine et se prépare à transmettre son entreprise d’ici environ cinq ans. « Ce serait dommage qu’il n’y ait pas de repreneur. Nous voudrions une personne qui soit avec nous pendant deux ans car le métier est complexe : on change tout le temps d’endroits et de matériels. »

Une augmentation de la clientèle de 10 %
Les ventes à la ferme ont lieu le mardi et le vendredi de 16 h 30 à 18 heures. Parfois, des Franciliens passent dans la région et, même en dehors des heures, ils ont droit à une visite de l’exploitation. « Ils sont surpris de ce que nous faisons : ils ne pensaient pas que c’était aussi grand ! » Après les portes ouvertes, Chantal et Patrick Quelin augmentent leur clientèle de 10 % : « Un gros travail mais nous sommes contents de le faire. Or obtenir la confiance du client est difficile. Notre atout : les gens sont attachés aux productions de pleine terre. » Nos interlocuteurs pratiquent la lutte intégrée contre les pucerons, etc. « Tout ce qui est sous abri ne reçoit aucun produit chimique : si on met bien les auxiliaires, il n’y a aucun souci. » Pour les cultures de plein champ, le schéma est le suivant : semis ou plantations et léger herbicide. Et binage s’il y a trop d’herbes. « Les gens apprécient de voir des limaces ou des escargots dans nos salades :
le résultat d’une culture raisonnée. » .....

.... la suite de notre dossier dans notre édition du 13 avril 2018

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