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Retour sur une année d’actions pour Jeunes agriculteurs

David Faucheux a présidé, le 20 janvier à Chartres, la première assemblée générale de son mandat. L’occasion de revenir sur une année riche en mobilisations et de parler d’avenir.

Retour sur une année d’actions pour Jeunes agriculteurs
Retour sur une année d’actions pour Jeunes agriculteurs

Le syndicat Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir a organisé, le 20 janvier, la partie informative de son assemblée générale annuelle à l’issue de ses assemblées statutaires.

La première de son mandat pour le président de la structure, David Faucheux.

« Quand j’ai accepté ce poste, je n’imaginais pas que cela me prendrait autant de temps, au point d’en rêver la nuit », a-t-il lancé en ouverture des travaux.

Il faut dire que l’année syndicale s’est révélée riche en mobilisations : « Dès la semaine suivant mon élection, nous commencions notre travail avec l’alerte de nos parlementaires sur le malaise agricole, pour poursuivre avec des manifestations à Chartres et à Nogent-le-Rotrou. Nous commencions fort ! »

Dans son discours, David Faucheux est revenu sur les problèmes de la Pac et des DPB dont « la mise en place prend du retard. On nous a promis un règlement fin juin... Puis mi-octobre... Et miracle, juste avant notre mobilisation prévue à Orléans, en novembre, tout est réglé... Ou presque, il reste encore quelques dossiers en souffrance... ».

Le président a parlé aussi des menaces d’extension des zones non traitées (ZNT) par la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, qui risquait d’amputer de la production plus de quarante mille hectares en Eure-et-Loir...

Des menaces repoussées par la mobilisation de JA et de la FNSEA

Il a rappelé ensuite l’obtention, suite à la récolte catastrophique de cet été, d’un dégrèvement de la TFNB : « nous demandions 100 %, mais il a fallu une forte mobilisation à Orléans, avec à la clef un gazage des manifestants, pour obtenir 45 %, ce qui ne nous satisfait pas ».

Il s’est réjoui en revanche de l’obtention d’une baisse de 7 % des cotisations maladie de la MSA : « c’est un acquis syndical important qui se traduit par une baisse de 25 % de nos cotisations. Un atout pour la compétitivité de notre agriculture qui nous place au même niveau de charges sociales que nos collègues allemands. Mais tout n’est pas si rose puisqu’on nous promet, en fin d’année, une hausse de trois points des prélèvements pour la retraite complémentaire... On enlève d’un côté et on reprend de l’autre », a-t-il constaté.

À la fin de son propos, David Faucheux a fait le constat d’un nombre d’installations aidées durant l’exercice —trente-neuf—, constant en Eure-et-Loir : « et une centaine de passages au point info installation, ce qui promet une belle dynamique pour cette année ».

Enfin, après avoir souligné le travail du syndicat sur la communication avec la campagne d’affichage « Affiche ta passion » et le succès de sa fête annuelle avec presque quatre mille visiteurs à La Saussaye, le président a conclu, plus grave : « En ces temps de crise, l’union fait la force, alors surtout ne vous enfermez pas dans vos fermes ».

Hervé Colin

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