Aller au contenu principal

Portrait
Rodolphe Delord et le Zoo de Beauval

Né au milieu des oiseaux, Rodolphe Delord a depuis son plus jeune âge un amour inconditionnel pour les animaux. Cette passion l’a poussé à créer, avec sa mère, un parc zoologique, devenu aujourd’hui le 4e plus beau zoo du monde.

Il y a des succès qui ne sont pas que le fruit du hasard. La chance peut s’immiscer dans la réussite mais elle ne peut la créer. Pour sa part, Rodolphe Delord doit la réussite du Zoo de Beauval (Loir-et-Cher) à sa créativité, à son acharnement et à son amour des animaux. Dès son plus jeune âge, ce passionné dévoue sa vie au bien-être animal et à la protection de l’environnement à travers la création de ce qui va devenir le ZooParc de Beauval. « À 16 ans, j’ai décidé d’arrêter mes études — j’étais plutôt en échec scolaire — et créer le zoo avec ma mère, explique-t-il. On a su saisir les opportunités, l’instinct et la chance parfois ». C’est alors qu’en 1988 commence la filiation inébranlable entre Beauval et Rodolphe Delord.

Une évolution fulgurante

Lors de sa première année, le ZooParc accueille 40 000 visiteurs. En 2008, pas moins de 400 000 visiteurs le parcourent. En vingt ans, le zoo de Beauval change de dimension, il devient incontournable au sein du paysage loir-et-chérien et régional. C’est d’ailleurs durant l’année 2008 que Rodolphe Delord et sa mère décident de construire un premier hôtel. « Il ne devait pas marcher disaient certains… On l’a agrandi deux fois et on vient de créer cette année le cinquième complexe hôtelier », affirme-t-il. En 2023, Beauval compte pas moins de 550 chambres et 2 000 couchages. Les défis ne font pas peur à Rodolphe Delord, bien au contraire, et c’est ainsi que va naître l’immense Dôme équatorial du zoo. « Ce qui m’anime, c’est imaginer des installations exceptionnelles. J’aime construire, explique-t-il. L’idée de ce Dôme était de faire tourner les gens autour de l’équateur pour montrer toutes les forêts équatoriales et surtout qu’elles sont toutes en danger ».

Transmettre et faire rêver

En hausse d'année en année, la fréquentation a passé un cap en 2022 : plus de 2 millions de personnes ont visité le parc. L’objectif de Rodolphe Delord est de faire passer des messages : « On offre du rêve au public et c’est cela mon objectif, faire rêver, précise-t-il. Mais je veux surtout transmettre l’importance du bien-être animal et la nécessité de protéger l’environnement ».

Même si l’évolution du parc a été fulgurante, Rodolphe Delord ne s’en satisfait pas encore totalement : « On se dit toujours qu’on peut faire mieux ». Au-delà d’une entreprise, le Zoo représente bien plus pour lui : « Je suis beaucoup sur le parc, j’ai besoin de voir les visiteurs s’émerveiller ». À l'instar de la volière géante pour oiseaux d'Amérique du Sud, de nombreuses nouveautés vont être inaugurées en 2023 et Rodolphe Delord l’avoue : « Je ne regarde pas en arrière. Je pense déjà aux prochains projets ». Rodolphe Delord et Beauval réservent encore de belles surprises aux futurs visiteurs.

Biographie :

1988 : il lance le parc avec sa mère à l'âge de 16 ans.
2008 : il crée le premier hôtel.
2020 : il inaugure le Dôme équatorial après trois années de travail acharné sur ce projet.
1er janvier 2023 : il est promu ­chevalier de la légion d'honneur.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité