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« Sans panneau : mort de la ruralité »

Olivier George est secrétaire adjoint de la FDSEA de Seine-et-Marne.

Olivier George, secrétaire adjoint.
Olivier George, secrétaire adjoint.

« Le service de la direction départementale des Territoires en charge de la police administrative s’attaque depuis plusieurs mois aux panneaux indicateurs en zone rurale sur la base d’un texte de loi du grenelle de l’environnement : L 581-3. Plus de quatre cents mises en demeure ont été dressées dans notre département afin que ces pré-enseignes disparaissent pour le « bien du paysage » sous peine d’une astreinte de 202,85 euros par jour.

Nous sommes tous concernés, que le panneau soit sur le territoire du département ou privé.

Seuls les petits affichages d’agglomération - type : mairie, église - sont autorisés. L’unique solution pour que les clients arrivent sur nos fermes est les pré-enseignes.

Désolé d’habiter à la campagne. En cette période de crise, je trouve cela un peu fort.

Comment indiquer par ces panneaux ridiculement petits nos exploitations sur des routes où les automobilistes roulent à 90 km/h ?

D’un côté nos politiques, veulent le développement du locavore, de l’autre ils empêchent la communication indispensable à son développement. 

Suite à l’action conjuguée de la chambre d’Agriculture, de la FDSEA et des JA, l’administration a décidé d’un moratoire afin de permettre une clarification concernant les produits du terroir et des produits d’appellation qui peuvent bénéficier d’une dérogation.

Par ailleurs, nous avons saisi les députés et sénateurs pour faire évoluer la loi.

En attentant n’enlevez pas les panneaux présents pour identifier vos cueillettes, salles de réception, ventes à la ferme ou gîtes ruraux, il en va de la vitalité de nos campagnes. »

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