Aller au contenu principal

Savoir calculer son prix de revient

Une formation sur la gestion de l’exploitation et sur le prix de revient est proposée aux agriculteurs.

A Boutigny-sur-Essonne, le 5 octobre. Les conseillers Pierre-Jean Moïa et Samuel Millet ont mené la formation « connaître son prix de revient » avec le jeune agriculteur Nicolas Hottin et sa cousine Clotilde.
A Boutigny-sur-Essonne, le 5 octobre. Les conseillers Pierre-Jean Moïa et Samuel Millet ont mené la formation « connaître son prix de revient » avec le jeune agriculteur Nicolas Hottin et sa cousine Clotilde.

La chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, avec le concours de ses conseillers de gestion et de ses techniciens, propose de « connaître son prix de revient pour mieux vendre ».

La formation se déroule en trois étapes et doit permettre aux agriculteurs d’identifier des stratégies à la fois culturales et de gestion.

« D’abord, nous faisons une réunion collective qui est plutôt théorique », explique le conseiller de gestion, Pierre-Jean Moïa : « Nous évoquons les notions de base en gestion, les comptes de résultats, la lecture d’un bilan... ».

Puis, vient le temps du rendez-vous individuel où le conseiller de gestion, assisté une partie du temps par le conseiller technique, épluche l’ensemble des documents avec l’agriculteur. « Cela permet de valoriser les documents comptables, de dresser un bilan de la situation de la ferme, d’évoquer les différents risques, de se remettre en question et éventuellement de déclencher des prises de décisions » ajoute Pierre-Jean Moïa.

Dans ce contexte de crise agricole, le jeune agriculteur Nicolas Hottin - qui vient d’effectuer ce bilan individuel - estime que « la formation devrait presque être obligatoire ».

« Quel que soit le contexte, on doit connaître son prix de revient, c’est un élément clé. Certains agriculteurs n’osent pas parler ou affronter les chiffres de peur du regard des autres, d’être jugés ou de se sentir en échec mais c’est une erreur. Et le caractère confidentiel est parfaitement respecté. »

À l’issue de ces entretiens individuels, une troisième étape est proposée, de nouveau en réunion collective « pour mettre en commun et comparer les situations, les expériences et ainsi avoir une vision la plus globale possible de tous les aspects de l’exploitation » fait valoir le conseiller.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Marc Langé quitte la présidence de l'AIEL.
Irrigants : « J'ai annoncé que je me retirais de la présidence de l'AIEL »
L'assemblée générale de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir (AIEL) s'est déroulée le 25 mars à Chartres. Le point…
Justine Lemarié, 24 ans, s'installe sur 80 hectares dans la région de Favrieux (Yvelines).
« Certains jeunes de mon âge sont très surpris de ma volonté de m'installer comme agricultrice »
Les casse-tête administratifs, le difficile accès au foncier, le regard parfois incrédule des autres, tout cela n'a pas entamé la…
[VIDÉO] Arnaud Rousseau réagit après le congrès FNSEA
À l'issue des trois jours de congrès qui se sont achevés par un discours du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, jeudi 28…
Alexandre Pelé : « Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Le président de la CGB Centre-Val de Loire, Alexandre Pelé, fait le point au démarrage de la campagne betteravière.
Des poulaillers innovants avec Huttepain aliments
Huttepain aliments organisait jeudi 28 mars une porte ouverte chez un de ses éleveurs engagés dans la filière Nature d’…
Timothée Dufour.
« Les contentieux sont aujourd'hui portés par des collectifs structurés »
Avocat of counsel chez Cheysson, Marchadier et associés, Timothée Dufour est spécialisé sur les sujets énergie et environnement…
Publicité