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Innov'action
Savoir gérer ses doses intra parcellaires

Du 10 au 20 juin, la Région Centre, ouvre 27 exploitations innovantes dont celle de Monsieur Gois. Visitez-les!

© Loiret agricole et rural

Serge Gois cultive 220 hectares de céréales. Depuis fin 2012, il s’est lancé dans l’agriculture de précision. Il a intégré un groupe d’agriculture de précision qui s’est formé l’année passée avec la chambre d’agriculture. En cherchant à réduire ses charges, Serge Gois s’est lancé dans la modulation de ses doses d’engrais. Il a investi dans un épandeur d’engrais et a opté pour les drones et la conductivité.

 

« L’année dernière, je me suis lancé dans la modulation. Le drone est un petit avion de 70 cm en polystyrène équipé d’un GPS et un appareil photo, qui vole à 150 m au-dessus de la parcelle. Le drone prend en photo en 5 – 7 minutes une parcelle de 15-20 hectares. Ça donne une carte très précise. Toutefois, j’ai quand même fait mes pesées sur mon colza. J’ai comparé les données. Le drone me faisait économiser 15 à 30 unités d’azote à l’hectare pour un rendement objectif de 32 hectares… J’ai suivi le drone »

 

En plus du drone, Serge Gois s’est aussi rapproché de la conductivité pour gagner du temps, de l’argent, de la productivité…

 

«  Cette cartographie intra parcellaire consiste à repérer les zones de fertilité de sol à l’intérieur de la parcelle par conductivité. Cela nous donne des cartes avec des taches en fonction des zones. Ensuite, nous faisons des prélèvements de sol pour repérer la teneur en phosphore, potasse, magnésie et calcium. Cette carte est ensuite mise sur clé USB que l’on installe sur la console de l’épandeur d’engrais. Quand je pars semé, l’épandeur, avec le GPS et la carte, sait comment épandre dans le champ »

 

Cette méthode permet à l’agriculteur de ne pas épandre de l’engrais là où il n’y en a pas nécessairement besoin. Avec les nouvelles réglementations qui obligent l’agriculteur de justifier son apport en engrais cette méthode permet d’être plus précis grâce à des mesures régulières sur la parcelle. L’objectif c’est d’apporter la bonne dose au bon endroit. Il faut optimiser le rendement mais aussi de décrocher davantage de protéines car cela fait partie des critères de commercialisation du blé.

 

Serge Gois a engagé 40 hectares en conductivité et plus de 160 hectares (tout le blé et le colza) en modulation par les drones.

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