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Savoir valoriser ses bois

Une journée sur la filière sylvicole francilienne s’est tenue le 27 septembre à la scierie Roëser, située à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne).

La dernière scierie francilienne, la scierie Roëser, située à Crécy-la Chapelle (Seine-et-Marne), accueillait le vendredi 27 septembre une réunion technique organisée par la chambre d’Agriculture de région Île-de-France, le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) et le Groupement de développement forestier (GDF).

Ainsi, une soixantaine de propriétaires forestiers ont participé à cette journée qui alliait échanges et informations techniques et pratiques pour valoriser ses bois et maitriser le vocabulaire sylvicole.

Outre la visite de la scierie, certains points ont été approfondis comme l’approvisionnement de l’unité, sachant que l’arbre vendu sur pied est transformé en partie à l’usine et le reste doit être revendu. « Un arbre  compte un ensemble de qualités à intégrer. L’acheteur visualise la grume avec un objectif : avoir la meilleure valorisation possible », ont expliqué les techniciens.

Dans le hangar, un point a été fait sur l’élagage des arbres jeunes  afin d’obtenir un bois sans nœud ou avec un nœud adhérent (non pourri). Une attention particulière a été portée aux petits picots (petits points) qui engendrent le déclassement du bois entre la tonnellerie et le plot (une dévaluation de 30 à 50 % du prix peut se produire). Concernant les résineux, le critère dominant reste la longueur.

Nécessité d’avoir des stocks importants – certains bois sèchent depuis plus de dix ans –, non valorisation de la sciure… sont autant de points abordés au cours de cette journée. En parallèle de la scierie, l’activité de négoce et le magasin ont été présentés.

Enfin, au cours de l’après-midi, de nombreuses questions ont porté sur les espèces d’avenir, sachant que les variétés sont limitées en raison du contexte pédoclimatique en Île-de-France. Par exemple, le robinier paraît intéressant mais il est remis en cause pour des raisons environnementales, le mélèze présente un risque vis-à-vis de l’alimentation hydrique alors que le cèdre de l’Atlas, essence méditerranéenne, a certainement une carte à jouer…

« On aimerait avoir plus d’une unité de transformation en Île-de-France afin d’être en phase avec le volume de production. Le tissu industriel est important à maintenir pour les sylviculteurs », ont conclu les organisateurs, Raphaël Trembleau, François Quagneaux et Virginie Le Mesle.

Laurence Goudet-Dupuis

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