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Horticulture
Partenariat Seabex - CDHRC : vers une irrigation précise et automatisée

La start-up Seabex et le Comité de développement horticole de la région Centre (CDHRC) ont signé une convention de partenariat afin de proposer des solutions innovantes en matière d’irrigation d’espaces verts.

Le 4 mars, à l'Agreen Lab'O. Seabex et le Comité de développement horticole de la région Centre ont signé un premier partenariat.
Le 4 mars, à l'Agreen Lab'O. Seabex et le Comité de développement horticole de la région Centre ont signé un premier partenariat.
© A.B. - Horizons

Le mois dernier, Seabex a conclu un premier partenariat avec la chambre d’Agriculture du Loiret, se positionnant ainsi dans la recherche d’innovation pour l’irrigation agricole. La start-up poursuit aujourd’hui ses actions en faveur de l’irrigation d’espaces verts, en signant successivement une convention avec le Comité de développement horticole de la région Centre (CDHRC). La signature de ce nouveau partenariat permettra de conjuguer les efforts des deux structures afin qu’elles puissent répondre aux défis d'une gestion écologique et durable des espaces verts et ainsi offrir des solutions innovantes et plus précises dans la gestion de l'irrigation en culture ornementale.

Projet pilote au Jardin des plantes

Formalisé vendredi 4 mars à l'Agreen Lab'O Village by CA, ce partenariat se concrétise par un projet pilote au Jardin des plantes d’Orléans. D’ici le mois de mai, des stations d’arrosage seront installées en trois lieux stratégiques, notamment dans la roseraie du jardin botanique. Chaque année au mois de septembre, cet espace particulier accueille le concours international dédié à cette fleur. C’est dans une démarche d’amélioration de l’irrigation que les représentants du Jardin des plantes ont souhaité que le savoir-faire de Seabex et du CDHRC œuvrent dans la roseraie. L’installation de ce système de pilotage d’irrigation automatisée permettra d’arroser correctement la plante en déterminant précisément ses besoins.

Collecte et analyse des données

Pour comprendre les besoins agronomiques et hydrologiques de la plante, les capteurs installés se baseront sur les trois piliers de la prise de décision en matière d’arrosage : le climat, la plante et le sol. « Chacun de ces aspects comporte un ensemble de paramètres et de variables qui doivent être collectés, gérés et calculés afin d’obtenir une décision cohérente, explique Taher Mestiri, président de Seabex. Cette collecte de données mesurera la différence entre la quantité d’eau apportée à la plante via un arrosage classique et ce dont elle a vraiment besoin. Pour cela, les capteurs estimeront le niveau de stock d’eau dans le sol ». Cette première étape, qui durera tout l’été, sera suivie par un pilotage semi-automatique. La troisième et dernière étape se traduira par la mise en place d’un pilotage automatique sous contrôle humain. « Nous ne voulons pas nous substituer aux techniciens mais renforcer leurs capacités », précise Taher Mestiri.

L'enjeu pour le CDHRC

Le CDHRC apporte son expertise métier dans ce partenariat. « Nous sommes une structure d’accompagnement de la filière horticole en production, détaille sa directrice Sophie Bresch. Notre rôle est d’élaborer et de tester des solutions techniques pour répondre aux problématiques de nos adhérents producteurs. Les technologies de pilotage de l’irrigation sont très utiles pour les productions ».

Un second système de pilotage d’irrigation automatisée sera également testé et peaufiné sur la plateforme d’expérimentation du CDHRC, basé à Saint-Cyr-en-Val, sur la zone de Cornay. Une fois opérationnel, il pourra être proposé et testé à plus grande échelle chez des adhérents du comité horticole. Aujourd’hui, le CDHRC compte soixante adhérents, dont trente dans le Loiret. Enfin, Arnaud de Reviers, président du CDHRC, a affirmé que « les équipes de Seabex et du CDHRC travaillent d’ores et déjà sur de nouveaux projets faisant appel au numérique, afin de proposer, tester et développer des solutions de demain en termes de pilotage de l’irrigation, adaptées à différents utilisateurs : producteurs, gestionnaires d’espaces verts ou jardiniers amateurs ».

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