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Sécheresse et incendie : quelques points à contrôler

La campagne 2015 a été marquée par la sécheresse et les incendies impactant parfois la ligne à grande vitesse et ses installations. La SNCF et la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher reviennent notamment sur les points à contrôler lors d’un épisode de sécheresse, afin d’éviter ou de contenir les départs de feu.

La campagne 2015 a été marquée par la sécheresse et les incendies impactant parfois la ligne à grande vitesse et ses installations.

La ligne à grande vitesse (LGV) reliant Paris à Tours (Indre-et-Loire) et au Mans (Sarthe) et traversant le Loir-et-Cher a rencontré plusieurs sinistres durant la campagne 2015, fortement marquée par les incendies.

Ces derniers étaient souvent en lien avec l’activité agricole et aux conditions climatiques très rigoureuses de la moisson passée.

Durant les épisodes de sécheresse, tout particulièrement lors de la moisson, la LGV et ses installations sont donc vulnérables aux risques incendie.

Lors des incendies, différents risques sont rencontrés :

• Lorsqu’un incendie se déclare à proximité des emprises ferroviaires, la SNCF est contrainte d’arrêter la circulation des trains en pleine voie, parfois pendant plusieurs heures. L’alimentation électrique par la caténaire est coupée pour faciliter l’intervention des pompiers, ne permettant plus le fonctionnement de la climatisation à bord. Une seule rame de TGV peut accueillir 485 à neuf cents personnes, et de réels risques, comme des malaises, peuvent être engendrés, particulièrement en cas de forte chaleur.

• Le feu peut également toucher les installations de signalisation, entraînant d’importants risques de sécurité : ce sont en effet ces installations qui permettent d’aiguiller un train, de réguler les circulations… Les câbles et les postes (bâtiments) installés le long de la voie permettent ces transmissions d’information. En cas de dommages, outre le risque immédiat de sécurité, plusieurs semaines de travaux seraient nécessaires pour rétablir les circulations des TGV.

Quelques points simples à contrôler lors des épisodes de sécheresse :

• Un nettoyage quotidien de la moissonneuse est à effectuer pour limiter les accumulations des débris sur les organes en mouvement (type arbre, roulement …) ou qui produisent de la chaleur, d’autant plus que le parc matériel a évolué ces dernières années. Les nouveaux moteurs IT4 disposent pour la plupart de filtres à particules de post-traitement qui montent à de hautes températures pour fonctionner.

• Un tracteur attelé à un outil de déchaumage laissé à proximité du chantier de battage peut, lors d’un départ de feu, aider à le contenir en détourant la zone. Une réserve d’eau mobile (type tonne à lisier) peut permettre de réagir tout aussi vite.

• Un réglage de la coupe plus haut permet d’éviter les interactions avec le sol et de ne pas générer de la friction ou des étincelles. Il est plus que nécessaire de rester vigilants car les parcelles sont toujours très sèches. Soyez prudents !

Article rédigé conjointement par SNCF (Jacques Toussaint) et la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher (Michael Graciano)

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