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Sécurité avec la MSA: une formation sur le terrain

La MSA Beauce/Cœur-de-Loire a organisé le 29 septembre sur l’exploitation de l’éleveuse Laure Poirier à Mézières-en-Drouais, une réunion consacrée à la sécurité à la ferme.

Le 29 septembre, à Mézières-en-Drouais. La visite de l’exploitation de Laure Poirier était l’axe central de la réunion de la MSA sur la sécurité à la ferme.
Le 29 septembre, à Mézières-en-Drouais. La visite de l’exploitation de Laure Poirier était l’axe central de la réunion de la MSA sur la sécurité à la ferme.

C’est en partant du Document unique d’évaluation des risques professionnels (Duerp) réalisé par l’éleveuse Laure Poirier sur son exploitation de la ferme des Louvières, que la MSA Beauce/Cœur-de-Loire a organisé le 29 septembre à Mézières-en-Drouais, une réunion sur la sécurité à la ferme à destination des agriculteurs.

Elle a été conduite par Gilles Breton, conseiller en prévention des risques professionnels de la MSA, autour d’une visite de l’exploitation.

Celle-ci a débuté par la salle de traite rotative où ont été relevés tous les points qui pouvaient être source d’insécurité. L’éleveuse doit ainsi monter sur un petit escabeau pour monter sur le quai avant de rejoindre un autre escabeau placé au centre. De ce poste de travail, elle peut intervenir sur ses chèvres pendant le traite...

Ici, les risques de chutes existent et l’accès est plutôt compliqué.

« C’est bien sûr plus simple de penser à ce genre de choses au moment de la construction, mais avec quelques solutions d’organisation et un peu de bon sens on peut améliorer les choses », a précisé le conseiller MSA.

Au fil de la visite, les problèmes potentiels et les solutions pour y remédier ont ainsi été évoqués. Sur certains points, la MSA propose des aides financières, comme pour l’achat d’un valet de ferme afin d’éviter le port de charges lourdes pouvant entraîner à terme des troubles musculo-squelettiques ou pour le financement des outils de contention animale.

L’attention des participants a également été sollicitée par Gilles Breton au sujet de l’utilisation des produits chimiques. Leur manipulation devant s’effectuer en portant les équipements de protection adéquats.

Il a rappelé l’existence du fichier Reach, qui recense en ligne tous les produits chimiques et les risques auxquels ils sont associés.

« Il faut prendre la rédaction du Duerp comme quelque chose de pédagogique », a souligné Gilles Breton, « c’est un inventaire de tous les risques, par atelier, unité de travail, sur les routes, dans les parcelles... Il évalue la fréquence et la gravité des risques et permet l’élaboration d’un programme d’actions de prévention. Il faut trouver le temps de le faire mais il est indispensable pour informer ses salariés sur les risques et les questions de prévention. Et en cas d’accident, il peut être demandé par un juge ».

Pour en savoit plus : la MSA Beauce/Cœur-de-Loire organise deux formations autour du Duerp. La première : rédiger son Duerp, d’une durée d’un jour et demi, propose une aide à la rédaction du document. La seconde : Améliorer votre Duerp, d’une durée d’une demi-journée, se propose d’aller plus en faisant le lien avec les fiches pénibilité.

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