Aller au contenu principal

Seine-et-Marne : des semis d’automne concentrés

Les semis d’automne ont fortement avancé du 16 au 19 octobre en Seine-et-Marne, grâce à une météo favorable qui a permis le ressuyage des sols.

Après la sécheresse estivale qui s\'est prolongée jusqu\'à mi-septembre, les précipitations ont mis un frein aux semis d’automne. Du 16 au 19 octobre, alors que les sols étaient enfin ressuyés et la météo favorable, les exploitants agricoles seine-et-marnais ont enchaîné travaux du sol et semis de blé et d’orge d’hiver.

Dans le nord Seine-et-Marne, les premiers labours avaient débuté dans des conditions limites et les semis ont été plaqués par la pluie.

«  Ils ont attendu des conditions favorables et depuis quatre jours (NDLR  : le lundi 19 octobre), les labours, semis suivis des semis sans labours se poursuivent, certains enchaînant même avec les traitements en prélevée, explique la conseillère grandes cultures nord 77 de la chambre d’Agriculture, Louise Van Cranenbroeck. Les semis actuels se déroulent dans un créneau idéal agronomiquement parlant, mais concentrés sur 4-5 jours quand certaines années il est possible de les étaler sur 10 jours. C’est une difficulté pour ceux qui ont de grandes surfaces à travailler ou effectuent de l’entreprise  ».

Après un été très sec, les faux semis ont mal ou pas levé, de même que les repousses d’adventices. Le risque de salissement est donc grand. Le non labour pour des blés sur blé ou orge-blé sont rendus quasi impossible.

«  Cette situation perturbe certains exploitants agricoles dans l’organisation de leur travail  », précise Cédric Simon, conseiller grandes cultures du sud Seine-et-Marne, un secteur les rayons apparaissent dans les parcelles où un semis précoce a été réalisé.

Dans le centre et ouest du département, son homologue, Lucien Oudart, note «  un excellent avancement des semis de blés avec les conditions climatiques favorables de ces derniers jours ». Seuls les blés de betteraves et blés de maïs n’ont pas été mis en culture, le précédent n’étant pas encore récolté.

Certains ont choisi d’annuler leurs semis en colza face à la sécheresse de fin août-début septembre. Dans le nord Seine-et-Marne, ceux qui ont semé avant la pluie du 24 septembre ont vu leur colza lever correctement. Mais certaines parcelles sont au stade cotylédon et ont du mal à évoluer.

Toutefois, aucun ravageur ou altise n’est à signaler. Plus au sud, si les semis précoces donnent de beaux colzas, ceux dont la levée a eu lieu début octobre sont compromis.

De plus, la semaine du 12 au 16 octobre a été marquée par une attaque d’altises et la chute des températures a stoppé net la pousse.

Laurence Goudet-Dupuis

Photo : Voisenon, lundi 19 octobre. Avant les nouvelles précipitations prévues le lendemain, les exploitants s\'activent dans la plaine.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité