Aller au contenu principal

Entreprises
Semences : Secobra Recherches acquiert Sem-Partners

Secobra Recherches a annoncé en janvier dernier l’acquisition de l’entreprise semencière yvelinoise Sem-Partners. L’opération lui permet d’élargir sa gamme d’espèces travaillées comme ses champs de compétences vers des marchés porteurs.

Secobra Recherches, située à Maule (Yvelines).

 

C’est une nouvelle étape pour Secobra Recherches, située à Maule (Yvelines), jusqu’ici spécialisée dans les semences techniques et certifiées d’orges et de blés tendres. Le 4 janvier dernier, elle a fait l’acquisition de la totalité des activités de Sem-Partners, alors à vendre. 

Située à Vernouillet, cette entreprise semencière créée en 1996 par Jean-Pierre Brossillon, s’est essentiellement développée à partir de variétés d’obtenteurs étrangers dans une large gamme d’espèces en conventionnel comme en biologique, en céréales à paille, en protéagineux et oléagineux, en couverts végétaux et espèces concourant à l’autonomie fourragère des exploitations.

Aujourd’hui, les deux entités, situées à quelques kilomètres l’une de l’autre, vont continuer à se développer et à profiter pleinement de leurs compétences respectives.

Secobra Recherches fait ainsi bénéficier Sem-Partners de « son sourcing international en matériel végétal, de sa maîtrise du métier de sélectionneur, de son réseau d’expérimentation et de production avec des outils modernes et adaptés sur notre territoire qui nous permettent d’être réactifs ainsi que d’un service communication », explique Florent Cornut, son responsable développement.

De son côté, Sem-Partners apporte son savoir-faire en agriculture biologique, en cultures énergétiques, tout en « gardant son indépendance, sa marque et ses salariés ».

« Cette acquisition nous permet donc de compléter notre gamme de variétés travaillées, souligne Florent Cornut, mais d’être aussi dorénavant sur un marché de la création végétale en grandes cultures qui répond aux attentes des différentes filières industrielles comme à celles des agriculteurs en matière d’environnement, et en particulier de protection des sols. »

Secobra Recherches, dont le chiffre d’affaires est de 15 millions d’euros, emploie aujourd’hui 48 temps-pleins, une dizaine d’apprentis et 50 saisonniers, tous services confondus.

« Nous avons également 35 salariés à l’étranger, ajoute Florent Cornut, puisque l’entreprise a également quatre sites à l’étranger : deux en Allemagne, un en Grande-Bretagne et un en Australie depuis 2017. Ce dernier permet de travailler sur des sources génétiques très différentes ».

L'implantation de ses différents sites associée à son panel de variétés permettent aujourd'hui à Secobra Recherches d'asseoir son rayonnement commercial sur les cinq continents, dans près de 60 pays.

Pour trouver ses futurs salariés, l'entreprise semencière fait feu de tout bois : « Nous sommes continuellement en recrutement et très attachés à l’ancrage local. C’est pourquoi nous nous rapprochons des écoles d’agriculture avoisinantes ». En ce moment, « nous recherchons activement un responsable de la maintenance variétale, chargé de la "fixité". » 

Pour ses essais, l’entreprise semencière est aussi à la recherche d’agriculteurs-multiplicateurs partenaires dans un rayon qui peut aller jusqu’à 100 km.

« Nous sommes sur des semences techniques (bases et prébases, NDLR). Cela demande de la rigueur dans le travail mais les contrats de multiplication offrent des rémunérations supérieures à la production agricole classique qui sécurisent les exploitations », conclut Florent Cornut.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité