Sia : le parcours d'une vache de concours
![Sébastien Bonamy a présenté My-Way EHB (à g.), 7 ans, habituée aux concours depuis ses 6 mois, et Papaye EHB (à d.), 3 ans, qui participait à son premier concours en novembre dernier et pour qui le Sia était encore inconnu.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57218.jpg?itok=L1uO9rLk)
![My-Way EHB concourait dans la catégorie 4e lactation. Cette prim’holstein à la morphologie remarquable a atteint la 11e place du classement.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57437.jpg?itok=vWA_0wW7)
![Papaye EHB concourait dans la catégorie 2e lactation, soit la catégorie jeune. En novembre, à Tours, elle avait été sacrée réserve championne jeune, quelques jours après son vêlage. Au Sia, elle est arrivée à la 12e place.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57207.jpg?itok=xxtYkYu4)
![Le 28 février, lors de l'inauguration de la journée régionale, les élus régionaux sont venus saluer l'éleveur loirétain et ses deux vaches.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57199.jpg?itok=x7kvUjfd)
![Les deux vaches sont tondues et lavées à chaque étape des sélections, puis avant d'être dévoilées sur le ring.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57433.jpg?itok=y26-_K5B)
![Du 23 au 28 février, les deux vaches ont vu défiler les visiteurs du Sia. Elles ont pu rentrer chez elles le lendemain du concours qui avait lieu le lundi.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57439.jpg?itok=09Ex9jWe)
![Après le départ de My-Way et Papaye, cinq autres vaches de l'élevage sont venues au Sia pour représenter la race prim'holstein jusqu'à la fin de l'événement.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57213.jpg?itok=RtSO2buZ)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57203.jpg?itok=6MIHDyva)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57200.jpg?itok=4j4i1Q7H)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57435.jpg?itok=tR3ilyj_)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57434.jpg?itok=WZ0xWM8M)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57436.jpg?itok=oXEK5Q0c)
![](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57438.jpg?itok=GBLmmXpR)
À l’EARL des Fromenteries, Sébastien Bonamy, son père et sa femme, Jennifer Silly, élèvent près de 150 vaches. Très proches de leur troupeau, les éleveurs laitiers sont des habitués des concours bovins. « Mon père a participé à son premier concours en 1991, explique Sébastien. Il a présenté sa première vache au Salon international de l’agriculture (Sia) de 1994 ». Aujourd’hui âgé de 40 ans, Sébastien a repris la ferme familiale en 2007. Depuis, il fait concourir ses bêtes presque chaque année afin de valoriser l'exploitation. « Les concours permettent de faire connaître le troupeau, souligne-t-il. Même si ça ne rapporte rien de financier, l’élevage gagne en renommée et nous pouvons ensuite vendre nos animaux au meilleur prix ».
Les phases de sélection
Cette participation au Concours général agricole (CGA) demande de passer de nombreuses étapes. D’abord, en novembre, tous les éleveurs inscrits à l’association Prim’holstein France reçoivent la liste de leurs animaux ayant le minima laitier pour participer au concours. L’éleveur doit alors choisir les bêtes qu’il veut présenter. Un mois plus tard, des sélectionneurs sillonnent la France pour juger les animaux et n’en garder que 115 pour l’événement parisien. Un second tour a lieu au mois de janvier. Cette année, Sébastien Bonamy avait présenté huit de ses bêtes. Deux d'entre elles ont été titularisées : My-Way EHB et Papaye EHB.