Aller au contenu principal

Sia : le parcours d'une vache de concours

À l’EARL des Fromenteries, Sébastien Bonamy, son père et sa femme, Jennifer Silly, élèvent près de 150 vaches. Très proches de leur troupeau, les éleveurs laitiers sont des habitués des concours bovins. « Mon père a participé à son premier concours en 1991, explique Sébastien. Il a présenté sa première vache au Salon international de l’agriculture (Sia) de 1994 ». Aujourd’hui âgé de 40 ans, Sébastien a repris la ferme familiale en 2007. Depuis, il fait concourir ses bêtes presque chaque année afin de valoriser l'exploitation. « Les concours permettent de faire connaître le troupeau, souligne-t-il. Même si ça ne rapporte rien de financier, l’élevage gagne en renommée et nous pouvons ensuite vendre nos animaux au meilleur prix ».

Les phases de sélection

Cette participation au Concours général agricole (CGA) demande de passer de nombreuses étapes. D’abord, en novembre, tous les éleveurs inscrits à l’association Prim’holstein France reçoivent la liste de leurs animaux ayant le minima laitier pour participer au concours. L’éleveur doit alors choisir les bêtes qu’il veut présenter. Un mois plus tard, des sélectionneurs sillonnent la France pour juger les animaux et n’en garder que 115 pour l’événement parisien. Un second tour a lieu au mois de janvier. Cette année, Sébastien Bonamy avait présenté huit de ses bêtes. Deux d'entre elles ont été titularisées : My-Way EHB et Papaye EHB.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité