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Électricité
Sicap : un chiffre d'affaires de quarante-six millions d'euros

Coup de projecteur sur l'opérateur électrique du Pithiverais : sa stratégie et ses investissements.

La Sicap, Société d'intérêt collectif agricole pour l'électrification du Pithiverais, compte 25.000 clients, dont 30 % d'agriculteurs. « Pour les irrigants, la consommation d'énergie électrique n'est pas négligeable » explique Étienne Verdonck. Toutefois, « les chiffres [étant] très variables », le directeur commercial de la coopérative ne donne pas plus de précision sur le montant des factures.

Quid des autres agriculteurs ? « Ils ont besoin d'une énergie constante, notamment les éleveurs. Les producteurs de pommes de terre, eux, utilisent des chambres fraiches : d'où l'importance d'une constance de l'alimentation, surtout après les récoltes. Un agriculteur est souvent situé au bout d'un réseau assez long car, par définition, ce professionnel se trouve dans la nature. Or on a plus de risques de tomber en panne sur dix kilomètres que sur un kilomètre. »

Dans ces conditions, comment assurer une constance de l'alimentation électrique ? « Notre réseau haute tension est à 85 % souterrain, ce qui limite les effets des agressions naturelles. En outre, nous sommes bien équipés en postes de commande à distance : cela évite d'envoyer des agents, d'où un gain de temps. »

Entre le 1er janvier et le 30 octobre, la Sicap a déploré un temps de coupure de vingt-trois minutes, dont les deux tiers résultaient d'agressions extérieures. En 2012, sur les dix premiers mois de l'année, l'interruption de service avait été de dix-sept minutes.

« Nous tendons vers un enfouissement total de notre réseau mais il y a des endroits où cela n'est pas économiquement rationnel. » Chaque année, la coopérative investit six millions d'euros dans la protection de ses postes sources.

Lire la suite dans la version papier de notre hebdomadaire : les communes concernées par des travaux d'enfouissement en 2014, l'expérimentation qui sera menée à Beaune-la-Rolande ainsi que la disparition, le 31 décembre 2015, des tarifs réglementés jaune et vert.

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