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Sous la loupe : le statut de salarié de l’apprenti

La Journée nationale de l’apprentissage agricole s’est déroulée le 16 octobre à l’Eplefpa de Chartres-La Saussaye sur le thème du statut de salarié de l’apprenti.

Le 16 octobre, à Sours. La Journée nationale de l’apprentissage agricole s’est déroulée à La Saussaye sous l’égide de l’Anfa, présidée par Didier Polanowski (au premier plan).
Le 16 octobre, à Sours. La Journée nationale de l’apprentissage agricole s’est déroulée à La Saussaye sous l’égide de l’Anfa, présidée par Didier Polanowski (au premier plan).

L’Eplefpa de Chartres-La Saussaye a accueilli le 16 octobre dans ses locaux la Journée nationale de l’apprentissage agricole organisée par l’Association nationale des formations par apprentissage et alternance de l’enseignement public (Anfa).

Cette journée, qui tourne chaque année sur l’ensemble du réseau des Eplefpa, a rassemblé soixante-dix personnes, essentiellement du personnel des CFA, des directeurs d’établissement, des maîtres d’apprentissage ainsi que des apprentis des CFA de Bellegarde (Loiret) et de La Saussaye.

C’est autour du thème de l’impact du statut de salarié dans la formation par apprentissage que se sont articulées les trois séquences de la journée. La première a permis d’entendre des témoignages d’étudiants et l’analyse de Mokhtar Kaddouri, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Lille, sur les tensions entre les situations de formation et les situations de travail. La deuxième séquence a tourné autour des entreprises avec une table ronde réunissant des spécialistes de l’Apecita et des représentants d’organisations professionnelles des secteurs du paysage, de l’agroéquipement et de la production agricole. Enfin, la troisième séquence s’est penchée sur le rôle du formateur en apprentissage, étayée par l’étude de Patricia Remoussenard, professeure en sciences de l’éducation de l’université de Lille, sur les dimensions cachées de l’activité de formateur.
« L’objectif de cette journée est de tenter d’identifier les singularités du statut d’apprenti. Le but étant de mieux connaître, pour mieux promouvoir l’apprentissage », a pointé Didier Polanowski, le président de l’Anfa. « Ces dernières années, les jeunes ont changé, les entreprises ont évolué, l’apprentissage aussi. Ce ne sont plus les mêmes schémas. Il n’est plus réservé aux mauvais élèves, les formations couvrent tous les niveaux et cette diversité est encore méconnue », a-t-il relevé.

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