Aller au contenu principal

Succès pour le retrait des paniers du drive fermier

Quelques jours à peine après son lancement sur internet, le drive fermier de l’Essonne est parti sur de très bonnes bases.

Une trentaine de commandes enregistrée sur le site internet du drive fermier de l’Essonne. Quelques jours à peine après son lancement, l’opération est partie sur de très bonnes bases.

Et jeudi 21 septembre, à 16 heures, les premiers clients sont venus chercher leurs paniers au Gamm vert d’Osmoy où un point de retrait hebdomadaire a été installé par les neuf membres fondateurs.

Tous les clients ont salué l’initiative : « Regrouper des produits locaux est une très bonne chose, pour l’instant on teste », souligne Patrick, retraité de Marolles-en-Hurepois, qui a fait sa commande avec son épouse sur internet.

Dans son panier : un poulet fermier, des œufs et quelques légumes : tomates, salades, courgettes. « Au moins les producteurs vont gagner de l’argent en évitant les intermédiaires qui s’en mettent plein les poches », note-t-il.

Ce qui le guide avant tout : « L’assurance de pouvoir consommer des produits de qualité. » « Si c’est bon je reviendrai même si c’est légèrement plus cher que dans le commerce mais cela ne me dérange pas », souligne cet habitué de la cueillette de Torfou « qui ne veut pas de fruits et de légumes ayant grandi dans des frigos ».

L’éventail de produits proposés a globalement satisfait.

« Ma démarche est de faire travailler les agriculteurs du coin et de manger de la qualité. Je vais tester mais je compte bien m’inscrire dans la durée », ajoute Séverine, 45 ans, originaire de Mondeville.

« Je suis tombée sur un flyer annonçant l’opération et j’ai été emballée. Cela faisait longtemps que je cherchais ce genre de produits, car dans les supermarchés, le goût n’y est pas. Pour les gens comme moi qui travaillent et qui doivent speeder tout le temps, c’est super. Là, on sait que ce n’est pas trop traité. Et je ne veux plus manger de choses insipides », ajoute Séverine, mère de famille de 37 ans de Chevannes qui a acheté des légumes et des fromages.

Jeudi, les membres fondateurs du drive étaient présents pour accueillir la clientèle avec le sourire et charger la marchandise. À l’avenir, ils se relaieront à tour de rôle.

« Pour que ce soit intéressant et couvrir les charges de fonctionnement, il faudra que l’on vende 60 à 70 paniers », témoigne Bruno Lefevre, producteur de canards à Puiselet-le-Marais.

Le groupe a pu communiquer grâce à facebook et des flyers distribués localement.

Un dixième producteur spécialisé dans le lait et les yaourts nature, Pascal Common (Moigny-sur-Ecole), va intégrer le drive fermier. Et d’autres s’apprêtent à le rejoindre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité