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Sûreté sanitaire : En 2013, l’UE a renforcé son dispositif de contrôle phytosanitaire.

En 2013, l’UE a augmenté le nombre de ses contrôles renforcés aux frontières sur les importations de produits végétaux en provenance de pays tiers. 4,1% des échantillons analysés se sont révélés non conformes à la législations de l’UE.

© Stéphane LEITENBERGER

La Commission européenne a renforcé en 2013 son dispositif de contrôles aux frontières de l’UE sur les importations de fruits et légumes en provenance de pays tiers. En plus des contrôles de «routine» réalisés par les États membres sur ces importations, certains produits sont soumis à un dispositif de contrôles renforcés en raison du risque qui leur est associé. Dans son rapport sur ce système, publié le 20 juin, Bruxelles indique que sur plus de 100 000 importations soumises à ces contrôles renforcés, 11.808 échantillons ont été analysés en laboratoire (soit une hausse de 11% par rapport à 2012). Quelque 483, soit 4,1%, ont été jugés non conformes à la législation de l’UE (contre 7,1% en 2012) et donc bloqués aux frontières.Les tests ont montré que certains produits ont atteint des niveaux satisfaisants de conformité et ont donc été retirés de la liste des importations visées par les contrôles renforcés. C’est le cas des grenades d’Egypte, des légumes brassicassés de Thaïlande (choux, navets) et des tomates de Turquie pour les risques liés à des résidus de pesticides. Pour ce qui est de la présence d’aflatoxine, les noisettes d’Azerbaïdjan, le macis, le gingembre et les curcuma d’Inde, le macis d’Indonésie et l’arachide d’Afrique du Sud ont également été retirés de la liste. Le niveau de contrôle a été revu à la baisse pour les aubergines et le melon amer de République dominicaine, les épices d’Inde, et les aubergines, le basilic, la coriandre et les graines de haricot kilomètre de Thaïlande. À l’inverse, un certain nombre de produits ont été ajoutés à la liste des importations soumises au régime renforcé suite aux résultats des examens trimestriels: les raisins secs en provenance d’Afghanistan pour la présence possible d’ochratoxine A ; les fraises de Chine pour la présence possible de norovirus et du virus de l’hépatite A ; les pois et les haricots du Kenya, la menthe du Maroc, les haricots secs en provenance du Nigeria et certaines herbes, épices et légumes du Vietnam pour la présence éventuelle de résidus de pesticides ; les graines de pastèque de Sierra Leone pour la présence possible d’aflatoxines.

Hausse de 18 % des interceptions de parasites végétaux aux frontières de l’UE en 2013.

La Commission européenne a publié le 26 juin son rapport annuel sur les contrôles effectués aux frontières pour empêcher les parasites de plantes d’entrer dans l’UE. Résultat : environ 7000 lots ont été saisis en 2013. Dans un tiers des cas, des insectes, champignons, bactéries ou virus ont été découverts. Le non-respect des exigences internationales phytosanitaires pour les matériaux d’emballage en bois et les problèmes de documentation (manquante ou inappropriée) ont représenté chacun plus de 30% des interceptions. Par rapport à 2012, le nombre d’interceptions d’organismes nuisibles a augmenté de 18%. Ce sont principalement des fruits et légumes qui posent ce type de problèmes. En particulier les mangues, le basilic, les aubergines, les goyaves et les poivrons, venant d’Inde, du Pakistan, du Ghana, de la République dominicaine, du Cambodge, du Sri Lanka, du Kenya et du Bangladesh. Suite à la mise en place de mesures spécifiques de la part de l’UE, le nombre d’interceptions de produits venant de Thaïlande, du Vietnam et d’Israël a diminué de manière significative en 2013, note le rapport.

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