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Sylvie Doagio, la passion du bijou

D’originie italienne, Sylvie Doagio est passionnée par la création et le bijou. Après une carrière dans le digital, elle s’est lancée dans l’aventure de sa vie : l’artisanat d’art.

C’est l’histoire d’une aventure qui a mis plus de vingt ans à voir le jour. Pourtant, elle sonne aujourd’hui comme une évidence.

Au départ, Sylvie Doagio se sait passionnée par l’art. En Italie, là où elle est née, elle suit des études artistiques, fait les Beaux-arts et puis, au lendemain de ses vingt ans, la vie la conduit à Paris.

Guidée par sa passion, elle poursuit par « un DEA avec un travail de recherche sur le statut des femmes dans les corporations artisanales à Florence ».

Sylvie Doagio est de retour en Italie où elle découvre « le monde de l’orfèvrerie, la gemmologie, les minéraux... ». 

« J’ai fait beaucoup de rencontres et c’est à ce moment que j’ai dessiné mes premières pièces. Je les faisais fabriquer car je n’avais aucune compétence pour le faire moi-même. C’était tout simplement inimaginable ».

Son DEA en poche, elle revient en France et donne un tournant totalement inattendu à sa vie. 

« Cette histoire de bijou, c’était un peu une impasse, je ne voyais pas comment faire carrière. J’ai donc entamé une formation dans le digital et le multimédia que me proposait Pôle emploi » se souvient-elle, amusée.

Elle fera carrière dans ce milieu professionnel durant plusieurs années... jusqu’en 2004, où sa passion la rattrape. 

« Il manquait quelque chose dans ma vie. J’ai quitté mon travail et intégré l’Ecole de haute bijouterie et joaillerie à Paris. »

Là, elle dessine de nouveaux ses créations et surtout... appprend à leur donner vie : « J’ai découvert le travail de la cire, du métal... à scier, couper, souder... ».

Elle enchaîne plusieurs stages et de nouveau, en 2007, stoppe son entreprise et repart travailler dans le digital. « J’imagine que je n’étais pas encore prête » tente-t-elle d’analyser : « Et puis en 2014, c’est revenu ! »

Sylvie Doagio planche de longs mois sur la création de sa propre affaire, multiplie les études et autres bussiness plans... jusqu’au déclic. 

« Le 26 janvier 2015, je me suis levée, j’ai pris le train de 9h15 et je suis allée m’immatriculer à la chambre de Commerce et de l’Artisanat de Versailles » raconte cette maman de trois enfants. C’est la naissance de son « quatrième bébé : Doama bijoux ».

Dans son atelier au fond de son jardin, Syvlie Doagio laisse désormais libre cours à sa passion.

Elle a déjà créé une quinzaine de séries de bijoux : colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles. « Toutes ont une histoire, une inspiration biblique ou mythologique. Scala pour évoquer les escaliers de la tour de Babel, Mater en hommage à la muse endormie de Brancusi... ».

L’artiste - très impliquée dans la vie de son territoire et dans les problématiques de l’entrepreneuriat au féminin - propose aussi des créations sur mesure.

Son activité préférée sans aucun doute : « Mes clients me livrent une partie de leur vie, de leur histoire, de leur héritage pour la création d’un bijou. À chaque fois que j’en fait un, je pleure. »

L’aventure pourrait bien, cette fois, ne jamais s’arrêter. 

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