Aller au contenu principal

Agronomie
Mélange Pollifauniflor : des fleurs pour la biodiversité

Une journée technique de présentation du mélange Pollifauniflor a été organisée le 16 juin chez Laurent Gasnier. L'objectif était de dévoiler les premiers résultats de ce mélange.

Après cinq ans d'étude, le mélange Pollifauniflor a été présenté mercredi 16 juin. Partenaires techniques, instituts semenciers et agriculteurs se sont retrouvés chez Laurent ­Gasnier, à ­Villiers-le-­Temple (Épieds-en-Beauce) afin d'en apprendre plus sur ce couvert. Pollifauniflor est né de la collaboration de dix partenaires : la chambre d'Agriculture régionale et les chambres d'Agriculture départementales (Loiret, Loir-et-Cher et Eure-et-Loir), la fédération régionale des chasseurs, l'association Hommes et territoires, l'Office français de la biodiversité (OFB), la Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences (Fnams), l'Association de développement de l'apiculture du Centre ­(Adapic) et l'établissement semencier Jouffray-­Drillaud.

Cette étude faisait suite à un conflit d'usage survenu en 2012 dans la région autour de couverts de jachères mellifères suspectées de perturber la pollinisation des cultures porte-graines en détournant les abeilles avec leurs essences trop attractives. Pour répondre à cette problématique, l'idée a été de concevoir un mélange mellifère compatible à la production de semences, favorable aux insectes pollinisateurs et à la faune sauvage. Ce partenariat a débuté en 2016 avec des financements du Cap filière Semences et plants et du Semae (interprofession des semences et plants). Pour Laurent ­Gasnier, agriculteur et chasseur très attaché à la biodiversité, le projet ­Pollifauniflor tombait à point nommé : « Lorsque l'on m'a proposé de mettre en place des essais de jachères mellifères compatibles avec la production de porte-graines, je n'ai pas hésité ».

Trois ateliers distincts

Une fois le contexte de l'étude présentée, trois ateliers techniques étaient proposés. Le premier portait sur la composition et l'implantation du mélange, le deuxième sur la floraison du couvert et son intérêt pour les pollinisateurs, et le dernier sur l'intérêt pour la faune sauvage.

+ d'infos

Pour tout renseignement concernant le mélange Pollifauniflor, contacter Chloé Swiderski au 02.38.71.90.80 ou à c.swiderski@hommes-et-territoires.asso.fr.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Publicité