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Agronomie
Ceres sud-77 : l’ACS nous permet de récupérer la main sur le métier

L’association Ceres sud-77, créée par vingt-cinq exploitants regroupés en GIEE, ont tenu leur assemblée générale à Forges le 10 juin.

Forges, jeudi 10 juin. Les échanges entre professionnels, mais également avec les partenaires, ont été riches.
Forges, jeudi 10 juin. Les échanges entre professionnels, mais également avec les partenaires, ont été riches.
© L.G.-D.

Le Ceres (Carbone eau régénérative environnement sol) sud-77, association créée à l’initiative de vingt-cinq agriculteurs intéressés par les techniques de conservation des sols (ACS*) et désireux de répondre aux enjeux de l’agriculture, a été lancé en juin 2020. Depuis février, le Groupement d’intérêt économique et écologique (GIEE) Ceres sud-77 est reconnu par arrêté.

Ce groupe d’agriculteurs, qui représente 5 400 hectares, s’est réuni en assemblée générale à Forges jeudi 10 juin, sous la présidence de Pascal Verrièle, en présence de partenaires et acteurs de la ruralité (Fédération départementale des chasseurs, Pie verte bio, campus transition énergétique, Eau de Paris), du député Jean-Louis Thiériot et du président de l’union des maires ruraux, François Deysson.

« Récupérer la main sur notre métier »

Comme l’a rappelé Pascal Verrièle, « si le premier enjeu reste la production de qualité avec une juste rémunération des producteurs, nous devons aussi répondre à la préservation de l’environnement, la qualité de l’eau, les demandes de la société… L’ACS, basée sur trois grands principes (réduction du travail du sol, couverture permanente des sols et allongements des rotations avec des successions culturales diversifiées), semble y répondre à travers une pratique agronomique basée sur le dynamisme naturel de l’écosystème ». Après la diffusion de deux films, l’un démontrant que « productivité et environnement ne s’opposent pas » et le second sur le témoignage d’un exploitant concluant que « l’ACS permet de récupérer la main sur notre métier et d’accepter les contraintes venues d’ailleurs », Samuel Millet, responsable de l’équipe grandes cultures de la chambre d’Agriculture — organisation qui assure le suivi technique du groupe —, est intervenu. Il a souligné « qu’avec l’ACS, on fait des couverts, une contrainte au départ, des atouts ».

Alors que certains au sein du groupe de vingt-cinq exploitants ont plus d’ancienneté que d’autres, les échanges sont riches et constructifs sur les actions à mener en termes de biodiversité et de couverts.

Cette rencontre a aussi soulevé les vives inquiétudes sur l’arrêt du glyphosate, à ce jour aucune solution alternative ne résistant au temps.

Les membres de Ceres sud-77, afin de communiquer sur leurs actions, envisagent d’organiser une journée découverte de leurs parcelles à l’automne.

 

*Agriculture de conservation des sols.

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