Aller au contenu principal

Élevage
Cinq robots de traite pour un meilleur confort de travail

Atouts et contraintes des robots de traite étaient au cœur de l’étape du Rallye élevage à la Ferme des Trente arpents à Favières (Seine-et-Marne) où cinq d’entre eux sont en fonction depuis plus d’un an.

À la Ferme des Trente arpents à Favières (Seine-et-Marne), qui fabrique le seul brie de Meaux fermier AOP, 250 à 280 vaches sont traites quotidiennement. Afin de faciliter la traite et diminuer le temps de travail, l’exploitation, qui fonctionne uniquement avec des salariés, s’est équipée de cinq robots de traite de la marque Lely. C’est ce qu’ont découvert les participants au Rallye élevage jeudi 25 novembre, guidés par le responsable élevage de l'exploitation de la compagnie fermière Benjamin et Edmond de Rothschild, Maxime Mourier, qui explique : « Avant, la traite nous prenait trois heures et demie à chaque fois. Le gain de temps est reporté sur le soin et la surveillance des animaux. Il nous donne un confort de travail et nous apporte moins de fatigue sur la journée ». Le travail devient donc moins physique au profit de la surveillance du troupeau. Le personnel n’a pas été réduit mais a permis de développer un nouvel atelier : une unité de méthanisation qui injecte depuis le 14 septembre.

Afin d’habituer le cheptel et les hommes, les robots ont été mis en route progressivement entre avril et août 2020. La traite est en libre-service. Les vaches viennent quand elles veulent avec un écart minimum de quatre heures entre deux traites. Sur cette exploitation, on compte 2,6 traites par jour d’une durée moyenne de 7,5 minutes.

Pour chaque robot, l’optimum est de 55 vaches laitières sachant que deux grands lavages par jour nécessitent l’arrêt de la machine. Mais, dans un souci de rentabilité du robot (coût de 150 000 euros), il apparaît nécessaire de produire du lait tout au long de l’année régulièrement. Enfin, installer un robot nécessite un concessionnaire et un SAV à proximité. Tels sont les trois points clés pour fonctionner au mieux avec un robot.

Chaque vache est équipée d’un collier relié au robot, ce qui permet de déterminer quelle vache vient se faire traire, retrouver ses indices de production et d’autres informations. Ce collier permet aussi au robot de se souvenir de quelques caractères physiques, comme la hauteur des pis pour accélérer le processus de traite.

« Il faut apprendre à faire confiance à l’ordinateur », note un des salariés de l’exploitation. Par exemple, le robot détecte le risque cellules ou mammite avant même que cela soit visible dans le lait. L’exploitation des Trente arpents s’est aussi équipée d’un robot repousse-fourrage.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
En chemin vers une filière équitable viande bovine francilienne.
Une filière équitable viande bovine en Île-de-France avec l'ONG Max Havelaar
L'ONG Max Havelaar, l'organisation de producteurs Elvéa Nos bovins d'Île-de-France et la Caisse des écoles du 20e …
Publicité