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Tour à hirondelles : un système qui fonctionne

Après deux ans d’existence, la tour à hirondelles d’Herbault accueille ses premiers habitants depuis la fin juin.

La tour à hirondelles installée en avril 2013 au Centre départemental de soins, d’accompagnement et d’éducation (CDSAE) d’Herbault, et financée à 85 % par le Conseil régional, accueille ses premiers locataires depuis fin juin.

« Les hirondelles ne viennent pas immédiatement. Il faut se donner trois ou quatre ans pour que ça fonctionne », explique Thierry Normand, éducateur au CDSAE et référent des refuges LPO (Ligne pour la protection des oiseaux) du site.

Si cette tour a pris place dans le parc du CDSAE, ce n’est pas un hasard. Le château abrite plusieurs nids aux coins des fenêtres et devrait être rénové en partie dans deux ou trois ans.

« Cette tour est donc un moyen de compenser la disparition de leur habitation. L’idée de la LPO est d’anticiper ces travaux », souligne Didier Nabon, délégué du groupe LPO 41.

Pour que cette installation attire ces quatre-vingts hirondelles de fenêtre, il a fallu respecter quelques conditions spécifiques et s’investir au quotidien. « Toute l’équipe s’est pris au jeu naturellement », précise Thierry Normand.

La tour est positionnée à moins de cinquante mètres de la zone de nidification et le chant de repasse - c’est-à-dire le cri du mâle chanteur – retentit de 8 à 20h pour charmer les hirondelles.

Il existe trois tours de ce type dans la région Centre Val-de-Loire, toutes basées en Loir-et-Cher. Pour le moment, celle du CDSAE est la seule à héberger des hirondelles.

Suite à la signature d’une convention en 2012 avec la LPO 41, le CDSAE et ses jeunes ont confectionné et installé des nichoirs et des ruches dans d’autres sites refuges LPO : à Mer, au camping Les Saules à Cheverny, à l’Ephad la Salamandre à Romorantin ou encore à la Maison botanique de Boursay.

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